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Les anciensde nos formations en photographie

Les anciens
de nos formations en photographie

Marie Huguenin

Marie Huguenin,

Photographe


Lors de sa troisième année, Marie Huguenin a remporté le Prix Spécial du Grand Prix ETPA 2021.

(Crédit photo portrait : Yann Rabanier)

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Michael Luppi

Michael Luppi,

Photographe


Lorsqu'il rentre à l'ETPA en 2008, Michael n'a qu'une petite pratique de la photo en amateur. Dès sa première année, il "s'éclate", l'école lui offre exactement ce qu'il recherche : un cadre où contraintes techniques et liberté artistique se retrouvent.

Un aspect d'autant plus vrai lors de sa 3ème année d'approfondissement photographique, où il va développer sa passion pour la beauté féminine, et notamment le travail de nu qui marquera la suite de son parcours. Aujourd'hui il travail au sein de l'agence MKLH.

(Crédit photo portrait : Castel)

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Ana María Arévalo Gosen

Ana María Arévalo Gosen,

Diplômée de l’ETPA en 2014, Ana María Arévalo Gosen est une artiste complète, qui a su utiliser la photographie comme un médium au service de la société et de ses défis. Focus sur cette artiste engagée, dont le travail a rapidement su se faire une place dans le paysage photographique documentaire.  La photo comme outil d’engagement social“Je crois au pouvoir des photographies pour sensibiliser et déclencher un changement durable en faveur de la justice sociale.” Ces mots, qui sont ceux d’Ana María Arévalo Gosen, témoignent du cheminement de l’artiste et de la position qu’elle souhaite assumer au travers de la photographie. Née à Caracas (Vénézuela) en 1988, elle quitte son pays en 2009 et rejoint la France. C’est à Toulouse qu’elle pose ses valises, pour suivre une double formation : la première en sciences politiques (à l’IEP), et la seconde en photographie (à l’ETPA). Elle ne le sait pas encore, mais les compétences et la culture développées à l’occasion de ces deux formations vont grandement façonner la suite de sa carrière. “J’ai rapidement compris que le médium de la photo me permettrait de donner plus rapidement un impact, nous confiait-elle en 2021*. Je pense qu’en faisant du journalisme ou de la politique, le chemin aurait été plus long avant de pouvoir changer les choses et aider les gens.” C’est à Hambourg (Allemagne) que sa carrière débute à proprement parler, où elle s’expatrie en 2014. La ville, éclectique et vibrante, lui permet d’enchainer les projets, d’affiner son identité artistique et d’élargir son regard. C’est d’ailleurs là-bas qu’à l’occasion d’un stage aux côtés de Jacob Aue Sobol, elle fait le choix d’embrasser l’approche documentaire pour questionner la société**. Le sens de la vie ou les prémices de l’engagementTrès vite, la vie la rattrape au vol, avec un moment aussi crucial que difficile : le cancer des testicules de son époux. Cette maladie, dont elle ne sait rien et qui leur tombe dessus, fera l’objet de ce qu’elle nommera ensuite son “travail le plus stimulant” et qui prendra la forme de sa série Le sens de la vie. “Au début, ces photos étaient pour nous, confiera-t-elle au magazine Polka. On les a publiées car il y a peu d’informations sur ce sujet.” Un travail riche, poignant et réaliste, qu’elle élabore pendant 2 ans (2016–2017) et qui lui permettra par la suite de sensibiliser et d’éduquer à la maladie. La confirmation avec Dias EternosEn 2017, elle retourne dans son Vénézuela natal. Dans l’interview* qu’elle nous consacrait en 2021, elle explique : “Lorsque j’ai déménagé en France, en 2009, c’est comme si j’avais divorcé de mon pays. Je suis partie du Venezuela avec un sentiment de peur et je n’y retournais presque pas. [A mon retour] en 2017, [...] j’ai vu un changement dramatique. Dans la vie des gens, même physiquement, je voyais leurs corps fatigués de s’être battus contre la crise. Ça les a changés, ça a changé la société, ça a détruit les gens de mon pays et ça se voyait. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait vraiment que je fasse ce que j’avais toujours voulu faire, de la photographie documentaire”. Elle débute alors un nouveau travail de grande envergure : rendre compte des conditions indignes de détention des femmes dans les cellules de son pays d’origine, qui apparaissent dans sa série Dias Eternos empreintes d’une grande violence. Les signes d’un système carcéral surpeuplé, en crise, où ces femmes semblent en proie à une grande vulnérabilité, ne tardent pas à toucher un large public. Grâce à l’obtention des bourses Women Photograph et Pulitzer Center on Crisis Reporting, Ana María Arévalo Gosen poursuivra ce travail au Salvador puis au Guatemala, témoignant d’une réalité qui touche plus globalement l’ensemble des pays d’Amérique Latine. La série Dias Eternos vaudra à l’artiste de nombreuses récompenses, dont notamment le Prix Camille Lepage au festival Visa pour l’Image (2021) et le prix Leica Oskar Barnack Award (2021).Aujourd’hui, la jeune femme, qui vit à Bilbao (Espagne), poursuit son travail de “combattante pour les droits des femmes”, toujours au travers du médium de la photographie qu’elle considère comme “une arme [...] de la narration visuelle lente”. Plus d’infosSon site officielSon compte Instagram Sources* Ana Arevalo remporte le Prix Camille Lepage 2021 !** Polka - Ana Maria Arevalo Gosen 

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