Photographe de presse

Photographe
de presse

Outre l’aspect technique incontournable, avoir l’œil et le bon, c’est le minimum requis pour être un photographe de presse efficace et reconnu. Un métier passionnant qui suppose aussi réactivité, disponibilité et du … feeling.

Informations

Missions

À l'affût de "l’actu chaude", le photographe de presse a un rôle d'information très similaire à celui du journaliste-rédacteur, c’est un photojournaliste puisqu'il a la mission d'illustrer les événements couverts par son confrère (événements sportifs, élections, faits divers, mouvements sociaux, meetings politiques, festivals...).

Savoir-faire et connaissances

Au-delà des compétences techniques indispensables qu’il a pu acquérir au sein d’une école de photographie telle que l’ETPA à Toulouse, le photographe de presse doit avoir du flair, du feeling, anticiper les événements, être curieux et persévérant mais aussi suivre si possible l'actualité au sens large.

Son ressenti et sa sensibilité dans l’exercice de ses missions seront les gages de clichés de qualité. La souplesse, le sens du contact, de l’observation, sont des atouts non négligeables pour un métier qui suppose une disponibilité constante. Par définition l’actu…n’attend jamais. Et surtout pas en matière photographique.

On demandera donc au photographe non seulement de livrer de bonnes photos mais aussi d’être très réactif notamment dans la presse quotidienne nationale ou régionale dont les délais de bouclage sont impératifs – la fameuse deadline - notamment pour les manifestations qui se déroulent en nocturne.

Parfois, l’auteur des photos sera sollicité afin de participer au choix des clichés lors de la mise en page au sein même de l’organe de presse pour lequel il exerce. Enfin, avec l’essor du numérique, un photographe de presse, digne de ce nom, doit maîtriser parfaitement la connaissance des outils numérique (transmission, logiciels de stockage, retouche d'images, etc…).

Carrières et débouchés

Le photographe de presse peut être salarié dans une publication (journal, hebdomadaire, magazine spécialisé) ou exercer en tant qu’indépendant. Dans ce cas, il travaille régulièrement sur commande pour divers supports ou des agences de presse dûment répertoriés auxquelles ils proposent ses clichés. Une voie plus ardue en terme de débouchés.

La concurrence est rude. Le salaire n’est pas fixe, ni mensualisé. Se spécialiser rapidement, être très pointu sur un secteur c’est aussi une solution rationnelle sans pour autant fermer totalement la porte aux autres domaines.

10 000, c’est le nombre de photographes professionnels (toutes catégories confondues) en France. Les places sont donc rares et précieuses. Il vous faudra jouer des coudes pour pouvoir exercer et vivre de votre métier.

Mais qui sait ? Un jour avec toutes vos vertus, vous décrocherez le scoop dont vous rêvez depuis toujours…sur les traces de Robert Capa.