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Les prix ETPA, ImageSingulières, Médiapart

14/05/2018 - 3 minutes

Lors de cette 1re édition les prix ImageSingulières-ETPA-Mediapart ont été attribués. Partenaire de longue date, l'ETPA encourage et soutient la mise en lumière de la photographie ainsi que la démarche artistique du Festival.

Le jury de la première édition du Prix ImageSingulières / ETPA / Mediapart s’est réuni le mercredi 25 avril 2018, à Sète. Il était composé de Pierre Barbot (président de l’association CéTàVOIR), Gilles Favier (directeur artistique du festival ImageSingulières, photographe), Sophie Dufau (Mediapart), Corine Fransen (directrice pédagogique de l’ETPA) et Fabienne Pavia (éditrice, Le Bec en l’air).

Le Grand Prix ImageSingulières / ETPA / Mediapart, doté de 8000 euros, destiné à développer et achever un travail en cours a été attribué à l’unanimité à John Trotter pour son projet intitulé No Agua, No Vida sur les dommages irréversibles causés par l’homme au fleuve Colorado, au sud-ouest des États-Unis et au nord-ouest du Mexique.

Le prix devra être utilisé pour la production du travail récompensé qui fera l’objet d’une exposition à Sète, au festival ImageSingulières, l’année suivante. Avec ce Prix, le jury a souhaité aider John Trotter à poursuivre un travail ambitieux, à l’écriture photographique rigoureuse, qui ne peut se faire qu’en documentant étroitement les villes et les nombreux cours d’eaux, lacs et canaux qui alimentent le Colorado.

Le Prix Jeunes photographes ImageSingulières / ETPA / Mediapart a été attribué à Valentin Russo pour sa série Pendant que tu dors, réalisée en Islande, dans un village de pêcheurs de 200 habitants. Actuellement étudiant en Beaux-Arts à la Central Saint Martins School de Londres (2015-2019), Valentin Russo explore le village islandais endormi de Stöðvarfjörður, éloigné de tout, plongé dans l’obscurité la moitié de l’année. Par une écriture poétique et allusive, qui n’exclut pas l’ambition documentaire, il révèle le quotidien des habitants qui se mêle à celui du peuple invisible des elfes et des trolls… Modernité et mythe se confondent, entre histoire et mysticisme, révélés par une obscurité stimulante.

Quatre autres projets ont été salués par le jury

  1. Ferhat Bouda, pour sa série Les Berbères-Amazighs qui documente la culture berbère aujourd’hui, du Maroc jusqu’en Egypte.
  2. Mathias Depardon, pour sa série Gold Rivers qui documente le Tigre et l’Euphrate, fleuves mythiques d’Irak et de Syrie.
  3. Vincent Gouriou pour sa série sur le genre et la communauté LGBT en milieu rural.
  4. Marylise Vigneau pour sa série Article 19 sur les minorités au Pakistan (opinions, genre, religion…).

Les photographies du lauréat et des quatre finalistes ont été projetées au festival lors de la remise du prix le samedi 12 mai.

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