L’odyssée sportive de Dorian Auvinet

De la Vendée aux bancs de l’ETPA

Dorian Auvinet découvre sa passion pour l’image avec la découverte d’un vieux reflex dans le grenier de ses grands‑parents. Vendéen d’origine, il se dit « être profondément attaché à sa terre natale » comme en témoigne certaines de ses séries. Par ailleurs, passionné d’actualité et de géographie, enfant il regarde avec attention le journal télévisé. Après un baccalauréat Économique et Social, il s’oriente donc naturellement vers une licence en Information‑Communication, spécialisation journalisme. Il décide par la suite d’affiner son regard photographique à l’ETPA, où ses professeurs décriront son style comme méthodique, précis où « rien ne dépasse », contrastant avec personnalité plus désordonnée.

Le sport comme terrain photographique

Sportif depuis l’enfance et joueur de football pendant plus de quinze, il se définit comme un « spectateur assidu et curieux, insatiable de toutes les disciplines« . Dorian envisage le sport comme un mode de vie, une culture et un langage : « je vis et pense au sport au quotidien » déclarait t-il. C’est donc naturellement qu’il s’est lancé dans un reportage au cœur du sport professionnel. Basé sur de nombreuses recherches, sa démarche est documentaire et journalistique. Dorian explore la rencontre de l’émotion et de l’action : terrains de football, vélodromes, infrastructures olympiques et rencontres d’athlètes. Pour sa série Les vignettes manquantes, il revisite sa « carrière ratée » de footballeur, pour Retour de Flamme, il retrace le chemin des Jeux Olympiques de 1968 tandis que pour 45 Degrés il met en scène sur les pistes cyclables révélant ainsi son œil curieux pour les disciplines délaissées. Ces projets audacieux lui ont valu une mention spéciale au Grand Prix Photographie 2025, confirmant la pertinence de sa démarche artistique et sportive.

Le sport comme terrain photographique

Ses portraits Ad Extremum, menés sur huit mois, représentent un travail de longue haleine : de novembre à mai, il photographie des athlètes de haut niveau, bravant ses doutes et fier d’avoir concrétisé un « rêve de gosse« . En effet, ce fut pour Dorian l’opportunité de rencontrer un monde auquel il n’a pu appartenir, le monde du sport professionnel tout en voyageant aux quatre coins de la France pour ces rencontres. À tous ceux et celles qui ont rendu ses projets possibles, Dorian adresse sa profonde gratitude. Lauréat d’un prix pour son dossier sportif à l’ETPA, il aspire désormais à rejoindre un jour les rangs de L’Équipe ou de L’Équipe Magazine, transformant sa passion en métier. Dorian Auvinet est ainsi déterminé à capturer et partager l’instant en racontant l’humain.