Vincent Lasserre, ancien élève de l'ETPA diplômé du BTS Photographie en 2017, a récemment eu l'opportunité exceptionnelle de photographier Vincent Dedienne en pleine représentation à l'Olympia. Retour sur cette expérience unique où l'art de la photographie rencontre la magie du spectacle.Vincent Dedienne et son photographe Vincent Lasserre / © Vincent LasserreContexte de l'événementLes 23, 24 et 25 avril 2024, Vincent Dedienne, célèbre comédien et humoriste français, a enchanté le public parisien avec son deuxième seul en scène intitulé « Un soir de Gala ». Ces trois soirées consécutives à l'Olympia ont été l'occasion pour l'humoriste de montrer l'étendue de son talent, et pour le photographe de réaliser un reportage photographique inédit. Une collaboration de longue dateLa collaboration entre Vincent Lasserre et Vincent Dedienne ne date pas d'hier. Leur première rencontre remonte à 2017, à Lyon, lors de la réalisation du tout premier portrait d'artiste de Vincent. Cette première collaboration, marquée par une alchimie immédiate, a été le point de départ d'une série de projets communs : « Les choses se sont faites très facilement », raconte le photographe. Connaissant bien l’humoriste ainsi qu’une partie de son équipe, on lui a naturellement proposé d’immortaliser ces trois soirées mémorables à l'Olympia.Vincent Dedienne, pour S’il se passe quelque chose / © Vincent LasserreUne immersion au cœur du spectaclePour Vincent Lasserre, ces trois soirées à l'Olympia ont été riches en émotions et en découvertes : « Ce qui est trépidant, c’est d’être au milieu de cette fourmilière, que ce soit sur le plateau avec les techniciens ou dans les loges avec Vincent », confie-t-il. Il a pu capturer des moments intimes et rares, se faufilant discrètement dans les coulisses à la recherche du cliché qui saura marquer l’instant. Chaque représentation, bien qu’en apparence similaire, offrait une expérience unique. Vincent a observé comment les réactions du public et les ajustements scénographiques faisaient de chaque soirée un moment unique.Travailler avec l’équipe de Vincent Dedienne a également souligné l'importance du lien humain et du travail en équipe dans le spectacle vivant : « Nous sommes en lien direct et permanent avec tous les acteurs, que ce soient les régisseurs, la production, les techniciens son et lumière, les maquilleurs », explique-t-il. Pour lui, ces interactions enrichissent chaque projet et l’intéressent particulièrement, bien que d’autres branches des métiers de la photo soient plus solitaires et conviennent très bien à d’autres photographes comme le métier de photographe animalier.Une journée type à l'OlympiaNous avons voulu en savoir plus sur le déroulement de ces trois soirs dans la peau d’un photographe auprès de Vincent qui nous a détaillé en détail son emploi du temps :« J’arrivais généralement vers les 17h à l’Olympia. Je rejoignais ma loge perso (assez fou ça d’ailleurs) pour installer mon matériel et monter mes objectifs. À cette heure-ci avaient lieu les répétitions sur scène. S’en suivait pour moi une déambulation dans les loges avec Vincent jusqu'à 20h début de la première partie. 20h40 entrée de Vincent sur scène. Une vraie partition de musique. Pour sa première représentation sur scène j’étais plutôt spectateur et en repérages pour voir les moments intéressants à photographier le lendemain. Et puis retour en loges après le spectacle pour suivre Vincent à la rencontre de ses invités et amis venus le voir.J’ai commencé mes retouches de post-production au fur et à mesure pendant les matinées et après-midi suivantes, car mine de rien c’est beaucoup de clichés en peu de temps et je ne voulais pas être débordé à l’issue des trois dates. La seule chose que j’avais préparée en amont, c’est la mise en scène que je voulais faire pour les portraits de Vincent, le deuxième jour. J’avais chez moi en stock ces cotillons rouges depuis quelques années sans trop savoir comment les utiliser, jusqu’à cette occasion - qui justement se prêtaient bien à l’ambiance du fameux Rouge-Olympia. Sans oublier le clin d’œil avec le premier spectacle de Vincent où il arrivait nu sur scène avant de s’habiller devant le public dans la pénombre !La magie des portraits d'ArtistesLa photographie de portraits d'artistes est un domaine qui passionne Vincent Lasserre : « je crois que c’est l’adrénaline que ça procure », nous confie-t-il. Ces séances sont des moments suspendus où il oublie la notoriété de son sujet pour se concentrer sur la réalisation de sa vision artistique.Un souvenir marquant pour le photographe reste son tout premier portrait avec Vincent Dedienne. Il se souvient également d’une séance avec Guillaume de Tonquédec et Claire Keim pour la pièce de théâtre « La Garçonnière », où une improvisation de dernière minute a abouti à un cliché inattendu mais magique. Claire Keim, en bigoudis, a proposé une photo spontanée, soulignant la beauté des moments imprévus.Claire Keim, pour La Garçonnière / © Vincent LasserreVincent, avec son œil de photographe aguerri et sa capacité à capturer l'essence de chaque instant, a su immortaliser ces trois soirées magiques à l'Olympia. En témoignent son parcours et ses expériences auprès de nombreux artistes, où le talent et les relations humaines se rencontrent pour créer des œuvres marquantes. Ces expériences, riches en émotions et en moments partagés, représentent la magie qui peut naître de la rencontre entre l'art de la scène et celui de la photographie.Retour sur ces 3 soirées en images : Vincent Dedienne, pour Un Soir de Gala / © Vincent LasserreMuriel Robin et Vincent Dedienne en loge, après sa représentation / © Vincent LasserreVincent Dedienne dans sa loge avant sa montée sur scène / © Vincent LasserreRépétitions de Vincent Dedienne sur la scène de l’Olympia / © Vincent LasserreRépétitions de Vincent Dedienne, Arthur et Maxime Le Forestier sur la scène de l’Olympia / © Vincent Lasserre