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Intervention de Laurent Monlaü

23/03/2021 - 8 minutes
Actualité

Laurent Monlaü, voyageur "épicurieux" et passionné, nous a fait le plaisir d’intervenir, pour la première fois, à l’ETPA de Toulouse. Amoureux de la géographie et de l’Humain, il a projeté son travail à nos étudiants, étalé sur une quarantaine d’années.

 

Qu’êtes-vous venu aborder avec nos étudiants lors de votre intervention à l’ETPA ?

"J’ai abordé plusieurs thèmes, montrant une forme de diversité, tout en ayant un tronc commun et une unité à travers cette diversité ; que cela soit à travers le sujet ou le traitement.

J’ai montré aux étudiants de l’ETPA l’évolution d’une œuvre et d’une carrière sur le long temps, avec l’importance de l’aspect humain que l’on rencontre dans l’expérience de la photographie."

 

Selon vous, qu’est ce qui est fondamental lors de l’apprentissage de la photo ?

"Personnellement, j’ai surtout appris sur le tas, mais je pense qu’en photographie il est important de trouver son propre chemin.

Pour moi, le B.A BA c’est de regarder ce que les autres font et de s’affirmer par rapport à cela. Il faut avoir des passions. En général on ne retient pas ce que l’on n’aime pas. Pourtant on peut être envahi par ce que l’on n’aime pas, et cela nous construit aussi pour aller vers ce que l’on aime, vers ce que l’on est.

Je pense que la source de l’apprentissage c’est le questionnement critique constant. Que cela soit un questionnement sur soi, sur les autres ou sur le médium. 

Après il y a bien sûr la technique qui est très importante dans l’apprentissage. Même les techniques les plus simples peuvent être compliquées car cela ne se résume pas à l’outillage ou à l’appareillage."

 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants en fin de cursus ?

"Pour moi il n’y a pas UN conseil à donner car cela dépend de leur carrière et de leurs volontés. Certains voudront peut-être faire du business et d’autres feront de la photographie avec une démarche plus personnelle et intime. Il n’y a pas de martingale, il faut le faire avec passion et amour.

Par contre, je leur conseillerais de profiter d’être ensemble car cela leur permet d’échanger des points de vue et de pouvoir expérimenter à plusieurs. Je les encourage à garder cette foi juvénile et ludique sur le médium photographique."

 

Quelle relation entretenez-vous avec la ville de Toulouse et sa région ?

"Je suis marseillais d’origine, et j’ai travaillé durant toute ma carrière à Paris. Toutefois il est clair que Toulouse est un phare photographique originel et de ce fait j’ai croisé à Paris plusieurs les personnalités de la photographie qui été toulousaines.

À Paris, j’ai d’ailleurs suivi un stage chez Contrejour, dont le directeur était Claude Nori. Et celui qui donnait les conseils de tirage était Jean-Marc Bustamante, qui est toulousain également.

Je ne pense pas que ma relation cette ville soit un hasard. Selon moi, il y a un lien qui s’est fait entre elle et moi. Et je pense que si j’avais dû étudier la photographie, sans pouvoir me payer une école américaine, j’aurais choisi l’ETPA."

 

Quelles sont vos influences ?

"À l’origine, elles sont plutôt américaines. Parce que les américains ont compris plus vite que d’autres la force de ce médium.

Toute la tradition du paysage américain, de Wayne F. Miller à Stephen Shore, ou encore Edward Sheriff Curtis, construit l’Amérique. Leurs travaux racontent l’histoire de l’Amérique en photos ; tout comme la conquête de l’Ouest s’est construite avec les rails et les trains. La photographie a conquis l’espace américain."

 

Argentique ou numérique ?

"Pour moi ce sont deux process complètement opposés. L’un implique de commencer par la fin et l’autre par le commencement.

Lorsque l’on travaille en argentique, on a notre sixième sens en éveil car il s’agit de capter une scène à l’aveugle. On crée une image latente sur un film qui nécessitera un processus de chimie pour obtenir le résultat. Et puis l’on sent si quelque chose s’est passée, si on a enregistré suffisamment de thèmes autour de la bonne image pour avoir ce que l’on veut.

À l’inverse, en numérique, on ne réfléchit plus l’image. On a de suite un résultat qui demande ensuite d’être affiné et valorisé. Je ne pense pas que cela soit plus simple car lorsque l’on a maitrisé l’argentique pendant 30 ans, passer au numérique peut être casse gueule.

Au début le numérique ne me séduisait pas, et maintenant je m’y retrouve totalement. Je trouve que cela correspond très bien à l’évolution de mon œuvre. La fougue branquignole de la jeunesse s’est transformée en une sorte de sagesse qui va vers l’épure, et le numérique est parfait pour cela."

 

Vous travaillez principalement en couleur. Quel est votre rapport à la couleur ?

"Le noir et blanc a longtemps été ma passion. Puis, je me suis posée la question de la couleur car je la trouvais injustement méprisée. À l’époque il fallait faire du noir et blanc, respectueux, 30-40 et les photographes regardaient la couleur avec condescendance.

Or, les américains, ou même les allemands, travaillaient la couleur. Du coup, j’y suis allée à fond la caisse et cela correspondait tout à fait à mon caractère baroque.

La couleur a été un terrain de jeu alchimique, expérimental et joyeux, qui correspondait à ce que je voulais vivre et expérimenter. Et puis c’était une provocation, car j’allais dans des sentiers qui n’étaient pas battus et qui étaient mal considérés. À ce moment-là de ma carrière, j’en ai eu marre de faire du noir et blanc, et je me rends compte que la façon dont je travaillais la couleur correspondait à une forme d’expression de mes sentiments. La couleur était alors, plus en adéquation avec mon caractère, ma façon de voir le monde et de danser."

 

J’ai l’impression que vos séries sont souvent dans des pays en bord de mer ou d’océan (Out of Blue, Eden, Cupa du Mundo). Une attirance particulière pour l’eau ou pour sa couleur ?

"Je pense que ce qui m’intéressait c’était la forme d’hédonisme que l’eau provoque chez les gens qui y vivent au bord. C’était plus l’élément de l’eau que sa couleur qui m’attirait. Car même si j’ai beaucoup travaillé sur le bleu, je pouvais le retrouver avec le ciel.

Et puis je suis marseillais, j’ai grandi au bord de la mer. Ça doit sûrement rentrer en compte."

 

Vos séries étant très portées sur les voyages, quel est votre rapport à ces derniers ?

"Mon rapport aux voyages vient peut-être de l’enfance et des cartes de géographie. J’ai toujours adoré les cartes de géographie car pour moi c’était la base de toute évasion possible. Je pense d’ailleurs que la découverte de la géographie est la base du voyage et de l’histoire humaine. En commençant par connaître la planète, en s’y intéressant, on comprend le monde. L’idée du voyage c’est de comprendre le monde. La photo est faite pour comprendre le monde."

 

Dans vos sujets, vous semblez toujours représenter l’ensemble des classes sociales. C’est important pour vous de montrer tout le monde ?

"C’est un penchant naturel. Ma personnalité fait que j’ai toujours voulu évoluer comme un poisson dans l’eau avec tout le monde. Je suis curieux de tout et de tout le monde ; et cela se reflète dans mon travail.

Je peux travailler sur des classes sociales particulières, comme je l’ai fait à Las Vegas avec les mormons. Mais lorsque j’aborde ces classes-là, je ne rencontre pas juste des mormons. Je rencontre des humains, avec leur spécificité communautariste. Il y a, à ce moment-là, une sorte d’empathie que je ne traduis pas forcément dans la photographie. J’essaie plutôt de mettre dans mes photos, la finesse qui provoquera un questionnement. Je ne suis ni dans la caricature empathique, ni dans la caricature critique. Cela m’intéresse de lier connaissance avec ces gens parce qu’il y a toujours quelque chose à tirer d’une rencontre. On ne peut pas parler de gens que l’on n’a pas rencontré ; il faut aller au contact des gens."

 

Quelles sont, selon vous, les qualités essentielles pour faire de la photographie documentaire ?

"Être curieux, documenté et intuitif. Je pense qu’il faut aussi savoir être patient et empathique."

 

Un mot pour la fin ?

"En photographie, on fait la seule chose que l’on sait faire. On est bon qu’à ça ! Grâce à la photographie on tisse des liens avec le monde et on essaie de mettre un petit peu de pensée, de questionnement et d’amour."

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Cette conférence s'intègre dans le cycle "Les grands témoins de la photographie".

(Photo©Karen Biswell)

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[ALUMNI] Remise de prix ISEM 2023

20 mai 2023

La remise de prix ISEM 2023 a eu lieu ce samedi 20 mai au cinéma Comoedia à Sète !L'ETPA est associée depuis 2018 à ImageSingulières et Mediapart pour le prix ISEM. Ce prix est composé de 2 prix, le Grand Prix ISEM et le Prix Jeune Photographe ISEM. Les lauréats bénéficient du soutien d'ImageSingulières, de l'ETPA et de Médiapart pour leur projet photographique.Depuis 2018, la ville de Sète accueille le Festival ImageSingulières avec des photographes renommés. Le Grand Prix (ouvert aux photographes du monde entier) et le Prix Jeune Photographie (réservé au moins de 26ans, résidant en France) ont eu leurs lauréats dévoilés par l'organisateur même de cet événement, le directeur artistique, Gilles Favier. Lui-même ancien étudiant de l'ETPA.Le Grand Prix :Attribué à Javier Arcenillas, pour son travail "La Guarena".Ce prix, doté de 8 000 euros, permettra au photographe de développer et finir son travail.Lors de la prochaine édition d'ImageSingulières il sera exposé, et publié sous forme de portfolio par Médiapart.Javier Arcenillas, est un photographe espagnol, enseignant et pratiquant la photographie. Son travail explore une nouvelle forme de documentaire associant des portraits et des sténopés pour créer des images étranges, reflétant la notion du temps qui passe, ainsi que la précarité des habitants de la province de Zamora. Cette région est menacée par la désertification et la crise climatique.Je suis très honoré de recevoir ce prix. Je vous exprime ma satisfaction et ma gratitude, je vous remercie d'avoir reconnu mon travail, d'avoir récompensé mon projet par ce prix. Je suis vraiment très fier. Pour moi, cette récompense est très importante parce que travailler sur quelque chose qui est tellement personnel, mon propre territoire... C'est difficile. Toutes les grandes œuvres se trouvent dans des zones en conflit et certaines œuvres impliquent une poésie particulière, et j'ai essayé de refléter cela dans ce travail.Le Prix Jeune Photographe :Attribué à Ophélie Loubat, pour son travail "Yves et Ismaïl".Ce prix, doté de 2 000 euros, permettra à la photographe d'être publiée dans des portfolio sur le site Médiapart.Ophélie Loubat, née à Toulouse en 1999, elle aime travailler sur des sujets du quotidien, sur les relations familiales, et l'exil. Sa série "Yves et Ismaïl" est un travail délicat et intime qui met en lumière la relation père / fils bien que soixante années les séparent ainsi que le décès la mère d'Ismaïl.Je suis très heureuse de recevoir ce Prix, cela a été une vraie surprise à laquelle je ne m’attendais pas ! Grace à ce prix je vais continuer ce projet sur la monoparentalité, rencontrer d’autres familles dans différents endroits en France et différents profils. Je suis trop contente et c’est hyper motivant pour continuer. J’ai rencontré Yves et Ismaël, je les ai photographiés dans leur quotidien, leur relation père /fils, le rapport à l’âge (ils ont 60 ans d’écart) et l’absence de la mère (décédée). Aujourd’hui Ismaël est rentré au lycée, il prend son indépendance et son père qui retrouve son individualité.Vous avez pu y rencontrer deux de nos professeurs, Stéphane Redon et Philippe Grollier (responsable du cycle d'approfondissement Photographique).L'un de nos anciens étudiants, Clément Marion, lauréat en 2022 du Prix Jeune Photographe était sur place pour réaliser des portraits avec un Afghan box. C'est un dispositif développé par les photographes en Afghanistan pour développer des photographies en absence d'un laboratoire traditionnel. Il est constitué d'une boîte, généralement en bois, avec une fenêtre permettant la manipulation du film à l'intérieur. La manipulation du film exposé doit se réaliser dans l'obscurité. Une fois les traitements chimiques réalisés, le développement est rincé et séché.Voici les différentes expositions du Festival :Jusqu'au 1er octobre dans les jardins du Musée Paul Valéry : Felipe Fittipaldi, lauréat du Grand Prix ISEM 2022 avec EustasyJusqu’au 06 août au Centre photographique documentaire : six photographes de la Grande commande sur la France de la BNFJusqu'au 25 juin au musée ethnographique de l'Étang de Thau : Éric GARAULTJusqu'au 11 juin : Lorenzo CASTORE dans la salle TarbouriechMichel VANDEN EECKHOUDT dans la Chapelle du Quartier HautRodrigo GOMEZ ROVIRA au CycloNatela GRIGALASHVILI au Jardin Antique MéditerranéenPrix ISEM 2022Grand Prix : Felipe Fittipaldi pour sa série "Eustasy" sur le changement climatiquePrix Jeune Photographe : Clément Marion (ancien étudiant) pour sa série "Phoenix" sur les grands brûlés.Prix ISEM 2021Grand Prix : Myriam Boulos pour son projet sur le LibanPrix Jeune Photographe : Chloe Harent (ancienne étudiante) pour sa série "Le temps d’une pause".

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[ALUMNI] Exposition de François Passerini de sa série "Falaises" à Bordeaux

07 mai 2023

La série "Falaises" de François Passerini en exposition à "Arrêt sur l'image galerie" du 6 mai au 10 juin 2023.Francois Passerini est un photographe indépendant qui a étudié à l'ETPA pendant trois ans, terminant ses études en 2003. Depuis, il a connu une carrière dans le monde de l'art, travaillant dans différents studios avant de rejoindre l'atelier Zelium à Bordeaux en 2013.François aime travailler sur des projets collectifs, des commandes. Sa pratique est variée et se nourrit de ses rencontres. Il a déjà exposé à plusieurs reprises, notamment à Toulouse avec Métamorphoses I et Métamorphoses II.Passerini expose sa série de photographies intitulée "Falaises", elle met en avant son travail réalisé avec la compagnie de spectacle vivant Baro d’Evel.Baro d'EvelEst une compagnie qui possède une approche multidisciplinaire. Lors de leur représentation, ils révèlent un rêve éveillé. Sur leur scène, vous pourrez y retrouver des artistes, mais aussi des enfants, ainsi que des animaux qui ont le rôle de guide et d’observateur.L'expositionLe vernissage de la série Falaises de Passerini aura lieu le 6 mai de 14h30 à 18h30, à la galerie "Arrêt sur l'image", à Bordeaux. Cette exposition donne l'occasion de pouvoir échanger avec l'artiste. La série Falaises de Passerini est un exemple parfait de la beauté et la complexité du travail de la troupe.Depuis 2016, François Passerini accompagne les créations du duo franco-catalan, Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias, et de sa tribu. Une aventure au long cours durant laquelle il suit notamment la naissance de Là, puis Falaise, diptyque en noir et blanc où se jouent les couleurs du langage singulier inventé par la compagnie. Associé à différentes étapes des créations, François Passerini pose son regard sur un geste, une expression, un instant… et en tire une multitude de photographies, comme autant d’histoires en clair-obscur.Adèle GlazewskiLe vernissage du 6 mai à la galerie Arrêt sur l'image sera l'occasion pour le public de découvrir les dernières œuvres de l'artiste.L'exposition est disponible jusqu'au 10 juin, à "Arrêt sur l'Image Galerie", 45 cours du Médoc, 33300 Bordeaux.

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[ALUMNI] Exposition de Mathis Benestebe au théâtre Le Centquatre de Paris

14 avril 2023

A l'occasion du festival Circulation(s), Mathis Benestebe (étudiant de troisième année), expose sa série «Chimères» avec Noah AMBIEHL. Cette 13ème édition se déroule du 25 mars au 21 mai, au théâtre Le Centquatre à Paris.Le festival Circulation(s) est un festival de la jeune photographie européenne. Il est organisé par le Collectif Fetart sur 2000m2 d'expositions, ce sont 27 artistes de 14 nationalités différentes qui exposent leurs travaux.Pendant ces expositions, vous pourrez trouver d'autres événements tels que des workshop sur les sujets suivants "Comment valoriser votre projet photo ?" et "La révolution du regard". Vous pourrez aussi assister à des visites guidées."Chimères" :Chimères est le récit intime et autobiographique du couple que forment les deux photographes, Noah Ambiehl et Mathis Benestebe. Au fil de leurs images, on découvre l’être aimé à travers le regard de l’autre et la singularité de leur histoire se révèle. L’amour est ici porteur de leur affirmation individuelle, accompagnant l’expérience de la transition de genre, comme un socle et une force au quotidien. Oscillant entre brutalité et tendresse, leur approche instinctive explore les sentiments ambivalents de leur vécu. Ce travail photographique mené sur une année ancre leur histoire dans le réel, loin des fantasmes collectifs, et donne la possibilité aux deux artistes d’en réaliser la véracité."Mathis, le 29 juin 2022 :Je t’aime tellement quand tu te lèves le matin tout fatigué, quand tu observes le monde, quand tu souris, quand tu dors, je t’aime tellement quand tu parles pendant des heures (...) Je suis si heureux, heureux à en pleurer de t’avoir rencontré. Merci, merci d’être là. Merci d’être ce que tu es. Je suis triste de partir mais je reviens bientôt, pour continuer cette vie ensemble, jusqu’au bout.Noah, le 17 mai 2022 :Je ne pourrai jamais expliquer à quel point je l’aime. Mon amour ne peut se compter et pourtant je suis sûr d’une chose, c’est bien trop grand pour ne pas le vivre pour toujours.Mathis BenestebeEst un photographe de 20 ans. Né à Saint-Nazaire, il habite et étudie à Toulouse. Actuellement en troisième année d’approfondissement photographique à l’ETPA, il s’intéresse aux nouvelles approches documentaires et souhaite notamment témoigner de l’importance du souvenir dans la construction identitaire.Pour Mathis, la photographie agit comme une preuve tangible de sa propre réalité. Il est un photographe du contrôle, il aime penser et prévoir. Comme pour matérialiser au plus juste des symboles impalpables, il choisit avec attention chaque élément de ses images. C’est un rédacteur jaloux du poète, s’efforçant de trouver l’émotion là où elle se cache.(source)FetartEst porté par des valeurs fondatrices : liberté de ton, ouverture à toutes les expressions, la valorisation de la diversité photographique, le renouvellement des supports d’expression, l’audace de proposer une réflexion novatrice, l’accès à la culture et la transmission au plus grand nombre.Le Cenquatre de ParisUn lieu infini d’art, de culture et d’innovation Situé dans le 19e arrondissement, le Cenquatre-Paris est un espace de résidences, de production et de diffusion pour les publics et les artistes du monde entier.Chaque année, c’est plus de 380 équipes artistiques qui sont accueillies en résidence : plasticiens, musiciens,  danseurs, comédiens ou circassiens.

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