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Jeremy BWilliams, le photographe autodidacte

07/06/2017 - 4 minutes
Actualité

Comment t’appelles-tu et quel âge as-tu ?

Je m’appelle Jeremy B Williams, j’ai 31 ans.

Quel est ton métier?

C’est une question compliquée... Disons Artiste. Ca résume un peu.

Quelles études as-tu fait pour en arriver là et pourquoi as-tu décidé de partir dans le secteur artistique ?

Aha, c’est là que c’est compliqué… J’ai commencé ma vie professionnelle par la ferronnerie d’Art que j’ai étudiée et dont je suis diplômé (CAP).

Je suis ensuite passé rapidement par une préparation militaire dans la Marine Nationale, puis je suis parti dans la sécurité privée.

Après un accident de la route au cours d’une intervention, je me suis retrouvé très vite sans emploi. C’est là, que j’ai commencé à prendre des cours de théâtre amateur dans la Drôme, pour finalement me présenter au Conservatoire National de Montpellier.

C’est durant ma période au Conservatoire que j’ai commencé à m’intéresser à la Photographie.

Nous étions une flopée de jeunes acteurs fauchés et nous avions besoin de portraits pour pouvoir passer des castings… Alors j’ai acheté mon premier appareil.

Quel a été ton parcours artistique entre tes études et aujourd’hui ? 

Mon parcours est assez lié aux études finalement…

Je suis autodidacte en photographie alors je ne cesse de me former de quelques manières que ce soit : en discutant avec d’autres photographes, en lisant, et bien sûr, grâce à internet.

Je crois que j’étudierai tout au long de ma vie car il y a énormément de choses à apprendre… Et heureusement, c’est ce que j’aime !

Comment décrirais-tu ton style aujourd’hui? A-t-il évolué ?  

Je ne crois pas avoir de style photographique particulier, ou du moins, je n’en ai peut-être pas encore conscience ?

Je suis curieux de nature et je n’arrive pas à me cantonner à une seule chose. Peut-être que c'est ça mon style.

Pour ce qui est de l’évolution, disons que ce qui est sûr, c’est que j’évolue chaque jour de manière différente, que ce soit dans la technique ou dans ma manière de voir et d’appréhender la photo.
Mon style, suivra probablement.

Quels sont les aspects qui te plaisent le plus dans ton activité de photographe ?

C’est de pouvoir passer du tout au tout, d’un extrême un autre. 
Faire du nu dans une roulotte le Vendredi, des photos de mariage le Samedi et passer mon Dimanche embusqué dans un buisson à attendre un cerf qui ne viendra jamais.

Il y a aussi autre chose que j’aime encore plus : c’est fouiller dans mes photos et observer des clichés pris il y a longtemps et pouvoir m’arrêter sur des portraits, sur n’importe quel visage, le regarder autant de temps que je le souhaite et me dire : « Putain, il est beau ce con ! » (ou « elle est belle », bien entendu).

As-tu un message à faire passer ?

Un message d’amour.
Il faut s’aimer soi-même et aimer ceux qui nous entourent ! Absolument tous. C’est une des choses les plus difficiles à faire mais c’est la base de tout et même de la photographie ! Ceux qui disent que la base de la photo c’est la lumière c’est qu'ils n’ont pas encore compris…

Pour voir plus de photos de Jeremy BWilliams, rendez-vous sur sa page Instagram.

N'hésitez pas à vous rendre à son exposition TRIPTYK, c'est jusqu'au 30 juin, au Panier Beau & Frais situé dans le quartier des Beaux Arts à Montpellier.



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[ALUMNI] Un ancien étudiant de l'ETPA expose à la Sorbonne : Recherche sans filtre

08 octobre 2024

Grégoire Delanos, photographe plasticien et diplômé de l'ETPA en 2018, fait partie des sept artistes sélectionnés pour une commande photographique prestigieuse initiée par Sorbonne Université. Ce projet intitulé Recherche sans filtre réunit des photographes renommés autour de 82 projets de recherche, mettant en lumière des travaux scientifiques à travers le prisme de la photographie.Evo-AquaSense © Grégoire DelanosGrégoire Delanos : entre solastalgie et photographie expérimentaleGrégoire Delanos réside en Auvergne, où son travail explore la solastalgie, un néologisme décrivant la douleur morale causée par la perte irréparable des écosystèmes d’un territoire. Il utilise des protocoles photographiques expérimentaux et travaille avec le vivant pour capter ces émotions à travers ses images. Cette approche singulière et poétique trouve écho dans le projet Recherche sans filtre, où il a collaboré avec 13 équipes de recherche dans des disciplines variées telles que la biologie marine, la paléoclimatologie, l’entomologie, l’écologie, l’astrophysique et la géologie. Ses photographies incarnent un dialogue entre science et art, intégrant les outils et matériaux de recherche dans le processus de création.ColMhyBio © Grégoire DelanosUn projet unique mêlant arts et sciencesRecherche sans filtre est un projet soutenu par le programme Sorbonne Université Arts Visuels et Expériences Scientifiques (SUAVES), sélectionné et financé par l’Agence Nationale de la Recherche en 2022 pour une durée de trois ans (2023-2025) en partenariat avec Fisheye Magazine. Les photographes impliqués ont suivi les chercheurs et chercheuses sur leurs lieux de travail, qu'il s'agisse de laboratoires, bibliothèques, ou même de terrains de recherche. À travers leurs objectifs, ils capturent le quotidien de ces scientifiques et le transforment en images documentaires, poétiques et mystérieuses, suscitant autant de découvertes que d’émotions.Le corpus photographique obtenu est impressionnant, avec un total de 820 photographies issues de 82 projets de recherche. Le premier "livrable" de ce projet est l'exposition Recherche sans filtre, où 82 des images seront présentées autour de six grands thèmes, allant des espaces de recherche aux relations humaines en passant par l’instrumentation et les données.Écologie et Évolution des populations de mésanges en Île-de-France © Grégoire DelanosL'expositionL'exposition Recherche sans filtre se tiendra à l'Atrium du campus Pierre-et-Marie-Curie de Sorbonne Université (Paris 5e) du 10 octobre au 4 novembre 2024, en partenariat avec Fisheye Magazine. Elle offrira au public une traversée visuelle au cœur de la recherche contemporaine à travers des œuvres à la fois artistiques et scientifiques. Le vernissage aura lieu le 9 octobre à 18h30, avec la présence des artistes et des scientifiques pour échanger autour de leurs collaborations.Infos pratiques :Exposition : Recherche sans filtreLieu : Atrium du campus Pierre-et-Marie-Curie, Sorbonne Université, Paris 5e (Métro Jussieu)Vernissage : Le 9 octobre à 18h30Dates : Du 10 octobre au 4 novembre 2024Horaires : Du lundi au samedi, de 9h à 19hEntrée librePour les passionnés de sciences, d’art et de photographie, cette exposition promet d’être un moment unique de partage et de découverte, offrant un regard nouveau sur la recherche d’aujourd'hui.

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L'ETPA : Une École exceptionnelle pour des regards uniques

17 septembre 2024

Nous avons le plaisir de vous dévoiler notre nouvelle identité visuelle, qui s’inscrit dans la continuité de notre mission : former des photographes d’exception. Après 50 ans d’excellence dans l’enseignement de la photographie, nous avons décidé de revisiter notre image avec un nouveau logo et une charte graphique modernisée. Ce changement symbolise notre engagement à évoluer avec notre temps tout en restant fidèles à nos valeurs fondamentales : l’excellence technique, la créativité et l’émotion.Notre manifeste : trouver son styleÀ l’occasion de cette transformation visuelle, nous avons également souhaité exprimer plus profondément notre philosophie à travers un manifeste :Trouver le bon angle requiert une grande maîtrise, trouver son style demande du temps : pratiquer, tester, créer, imaginer, encore et encore.Si de la chambre noire à la lumière, il n’y a qu’un pas, c’est l’excellence technique qui est le socle de la création.Devenir photographe, c’est donner une place centrale à l’émotion. C’estlui attribuer un rôle fort au cœur de son travail et de son art, exprimer la sienne et la faire naître chez l’autre. C’est se créer un cadre, pour mieux en sortir.C’est cultiver sa singularité, pour offrir son regard au monde.C’est savoir témoigner de son époque, pour la raconter en images.Depuis 50 ans, nous vous apprenons à capturer les instants qui nous échappent, à les figer dans le temps, comme une promesse d’éternité. Dans une société saturée d’images, où l’immédiateté devient la norme, nous invitons nos étudiants à se former avec patience, pour mieux ressentir le monde qui les entoure, et pour un jour le réinventer.Notre objectif : vous porter jusqu’à l’excellence. L’ETPA se veut être un lieu d’études où l’on enseigne avec passion la pratique et les techniques de la photographie, mais également un lieu de réflexion élargie au champ culturel de l’art en général.Et parce que la photographie se vit sur le terrain, dans la rencontre humaine et dans l’échange sincère, c’est ensemble que depuis 50 ans, nous continuons à écrire notre histoire, en vous accompagnant à vivre la vôtre.Une école exceptionnelle pour des regards uniques.Prendre le Temps dans un Monde d’ImmédiatetéDans une société où l’image est omniprésente et l’immédiateté une norme, nous incitons nos étudiants à ralentir, à observer, à ressentir avant de photographier. Notre objectif est de les porter jusqu’à l’excellence, en leur offrant les outils et l’accompagnement nécessaires pour développer leur propre langage visuel.Une École Exceptionnelle pour des Regards UniquesDepuis 50 ans, nous écrivons ensemble une histoire où chaque étudiant apporte sa propre vision du monde. Nous leur apprenons à capturer ces instants précieux qui échappent au quotidien, et à les figer dans le temps comme une promesse d’éternité. En tant qu’école, nous restons à leurs côtés, à la fois comme formateurs et comme partenaires, tout au long de leur parcours artistique.Avec cette nouvelle identité visuelle, nous renforçons notre engagement à former des photographes capables de voir le monde autrement et de le raconter à travers des images. C’est ensemble que nous continuons à écrire notre histoire, et c’est en vous accompagnant que nous vivons la vôtre.

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[EXPO] Pablo Gubitsch expose à la galerie Photon

17 septembre 2024

La galerie Photon, située à Toulouse, accueille une nouvelle exposition marquante du 19 septembre au 12 novembre 2024, mettant en lumière les œuvres de Pablo Gubitsch, Grand Prix Photo 2024 de l'ETPA. Cette exposition est une tradition annuelle qui permet à chaque gagnant du Grand Prix Photo ETPA de présenter son travail au grand public dans les mois suivant la remise de son prix depuis déjà 18 ans.Pablo GubitschLe Sanctuaire : l'isolement moderneLa série Le Sanctuaire, réalisée par Pablo Gubitsch, se distingue par son approche personnelle et engagée. Dans cette série photographique, Pablo s’intéresse à la commune de Nançay, un village de 800 habitants situé dans le Cher. Cette petite commune vit une situation quasi-unique en France : elle est considérée comme une "zone blanche" (zone non-desservie par un réseau mobile ou par internet), coupée du reste du monde en raison des restrictions imposées par la présence d’une station de radioastronomie à proximité.Nançay, dans le Cher, un petit village de huit-cents âmes... Des retraités, des commerces qui périclitent comme partout ailleurs et aucune connexion au réseau mobile à moins de deux heures de la capitale...Impossible d’y construire des antennes relais : une station de radio-astronomie est installée à l’orée du village depuis les années cinquante. Elle y récupère des données essentielles sur la création des galaxies... Les Nançayais, ne pouvant pas téléphoner et communiquer avec le monde extérieur, se trouvent forts démunis. La résistance s’organise, mais la lutte de David contre Goliath, Nançay contre l’univers semble partie pour durer.Vernissage et informations pratiquesLe vernissage se tiendra le 19 septembre 2024 à 19h au Labo Photon, 8 rue du Pont Montaudran, à Toulouse. Cet événement marquera l'ouverture de l'exposition qui sera accessible au public jusqu’au 12 novembre 2024.Exposition : du 19 septembre au 12 novembre 2024Vernissage : 19 septembre à 19hLieu : Labo Photon, 8 rue du Pont Montaudran, ToulouseOuverture : du lundi au vendredi, de 8h00 à 19h00Ne manquez pas l’occasion de découvrir l’univers de Pablo Gubitsch, avec cette série à la fois actuelle et intemporelle, qui explore les frontières entre isolement et modernité. 

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