"Le chant des cygnes" d'Andrea Olga Mantovani
02/07/2018 - 2 minutes
Actualité
Andrea Mantovani est une photographe engagée. Nous l'avions croisée lors du Festival ImageSingulières en mai dernier. Géographe de formation, elle nourrissait le rêve secret d'être reporter.
"Je suis reporter à l'International depuis 3 ans. Je choisis mes sujets, je pars seule et je n'ai pas de correspondant. Je réponds également à des commandes mais la majeure partie de ma production est auto financée et auto décidée.
Mon parcours m'a amené a travailler au Canada, dans un quartier pauvre de Vancouver, en Jamaïque avec la communauté LGBT, à Cuba avec les punks, au Mexique avec l'apprentissage de la musique par des enfants défavorisés...
J'observe et tout dépend du facteur chance qui va arriver : comment trouver le sujet que je vais photographier. Je souhaite faire "emmerger mes tripes".
Pour ma part, les 3 paramètres qui sont des facteurs de réussite dans l'immersion :
la capacité de savoir se ressentir et s'écouter, la tenacité, la patience.
Je mets comme un rituel en place qui va m'assurer un minimum de sécurité, je me lève tôt et je m'habille toujours de la même façon.
Ensuite il faut être attentif. La peur est futile dans ces moments là.
Je fais en sorte d'orienter mon travail afin de servir la communauté que je photographie. Comme par exemple, l'exposition itinérante que j'ai faite au Mexique et dont les fonds ont été reversés à l'association que je photographiais.
La photographie c'est comment on prend part à ce travail pour construire demain.
A chaque projet j'essaye de sortir de ma zone de confort. Je suis partie en Pologne et j'ai choisi de travailler au moyen format. Je suis plutôt satisfaite du résultat".
Andrea Mantovani expose au festival La Gacilly photo en Bretagne du 2 juin au 30 septembre.
"Je suis reporter à l'International depuis 3 ans. Je choisis mes sujets, je pars seule et je n'ai pas de correspondant. Je réponds également à des commandes mais la majeure partie de ma production est auto financée et auto décidée.
Mon parcours m'a amené a travailler au Canada, dans un quartier pauvre de Vancouver, en Jamaïque avec la communauté LGBT, à Cuba avec les punks, au Mexique avec l'apprentissage de la musique par des enfants défavorisés...
Un travail de terrain
Je fais tout d'abord un petit travail d'investigation. J'arrive sans a priori pour rencontrer les gens et établir un premier contact, sans appareil photo.J'observe et tout dépend du facteur chance qui va arriver : comment trouver le sujet que je vais photographier. Je souhaite faire "emmerger mes tripes".
Pour ma part, les 3 paramètres qui sont des facteurs de réussite dans l'immersion :
la capacité de savoir se ressentir et s'écouter, la tenacité, la patience.
Je mets comme un rituel en place qui va m'assurer un minimum de sécurité, je me lève tôt et je m'habille toujours de la même façon.
Ensuite il faut être attentif. La peur est futile dans ces moments là.
Je fais en sorte d'orienter mon travail afin de servir la communauté que je photographie. Comme par exemple, l'exposition itinérante que j'ai faite au Mexique et dont les fonds ont été reversés à l'association que je photographiais.
La photographie c'est comment on prend part à ce travail pour construire demain.
A chaque projet j'essaye de sortir de ma zone de confort. Je suis partie en Pologne et j'ai choisi de travailler au moyen format. Je suis plutôt satisfaite du résultat".
Andrea Mantovani expose au festival La Gacilly photo en Bretagne du 2 juin au 30 septembre.
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