Muriel Bordier, photographe et vidéaste française née en 1965
29/02/2016 - 2 minutes
Actualité
Son DNSEP (Diplôme national supérieur d'expression plastique) en poche, décroché en 1990 après des études à l’école des Beaux-Arts de Reims, Muriel Bordier travaille simultanément sur plusieurs séries : les « Empreintes », vastes photogrammes pouvant atteindre dix mètres de longueur, et les « Locataires », travail critique et satirique de rapprochement entre les abris destinés aux cochons et les maisons de lotissement.
À partir de 2002, elle voyage dans une vingtaine de pays afin d’enrichir sa parodie des « Dépliants touristiques » : des clichés où elle pose devant des touristes posant eux-mêmes devant des monuments.
Quatre courts-métrages viennent compléter cette mise en scène de la frénésie touristique.
Dans « Tourista », l’artiste parcourt sept capitales européennes en moins de dix jours afin de rentabiliser son Pass Eurolignes.
Dans « Tourista », l’artiste parcourt sept capitales européennes en moins de dix jours afin de rentabiliser son Pass Eurolignes.
Suivront « Tourista II, une croisière sur le Nil », « Tourista III en camp de vacances » et « Tourista IV, les pionniers ».
Les voyages de Muriel Bordier s’effectuent aussi dans le temps.
Avec « Il y avait autrefois », ce sont les manuels scolaires de l’histoire de France qu’elle dissèque.
Elle épingle également le « White Cube » à l’atmosphère aseptisée dans « Espaces muséaux », l’entreprise dans « Open Space », et les piscines dans « Les Thermes », série qui a remporté le Prix Eurazéo 2015.
Si ces saynettes ont un aspect futuriste, Muriel Bordier explore également des techniques plus anciennes, et notamment celle du collodion humide dans une série de portraits d’indiens des temps modernes intitulée « Sans réserve ».
murielbordier.culturalspot.org
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