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Unsung song of city de Gilles Roudière

"Unsung song of city" de Gilles Roudière

19/07/2018 - 4 minutes
Actualité

Comment êtes-vous devenu photographe ? 

Ma vie personnelle m’a amené à faire un changement professionnel. J’ai toujours pratiqué la photographie et après des rencontres avec des photographes, j’ai décidé de me former et d’en faire mon métier. J’ai fait un 1er voyage en Moldavie qui a été très formateur pour moi. J’ai découvert ce que c’était que de se concentrer sur un projet photographique, de faire de la photographie une véritable obsession en un temps donné, de ne penser à rien d’autre, de quitter son quotidien, de quitter ses amis… de ne faire que ça véritablement. Quelques années plus tard j’ai travaillé avec d’autres photographes en Albanie. Il y avait une émulation et une stimulation entre nous. Et de fil en aiguille il y a eu d’autres voyages. Ce sont tous ces épisodes qui ont été formateurs et révélateurs. C’est là qu’est née l’écriture photographique que j’utilise aujourd’hui avec des contrastes très forts qui viennent de ce soleil vertical puissant et permanent. Les noirs envahissant la photographie les détails disparaissent. Une vision des choses la plus simple, la plus directe et la plus personnelle possible.   

Quelles sont vos influences ? 

J’ai été influencé par la démarche de photographes voyageurs. Également par les photographes japonais de l’après-guerre qui m’ont vraiment inspiré dans leur radicalité. J’ai trouvé leur démarche frappante et très inspirante. J’ai l’impression de me trouver à mi-chemin entre cette photographie Japonaise très forte en contrastes et une photographie européenne à l’image de Paulo Nozolino ou Klavdij Sluban qui sont plus en douceur plus dans la poésie. Je crois que chacun avec sa personnalité et son cœur se fraye un chemin.   

Pour vous, qu’est-ce une série photographique réussie ? 

Pour moi il doit y avoir une variété d’images et une forme de cohérence. Ce sont des éléments clés dans lesquels on retrouve l’identité du photographe.

Quel est votre rapport aux promenades ? 

J’ai été exposé en 2012 dans le cadre du projet collectif que j’ai fait en Albanie. Une belle expérience qu’Odile Andrieux m’a fait l’honneur de renouveler en me recevant une 2e fois avec 2 autres photographes. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je reviens ici.   

Pouvez-vous nous parler de vos séries exposées ici ? 

Dans la salle d’exposition on trouve une vitrine qui réunit les travaux de Philippe, Tibi et de moi-même qui ont été réalisée à Istambul (de2013 à 2105). C’est le point de départ. Odile nous a donné une carte blanche pour l’exposition et nous avons décidé de nous réunir dans la vitrine pour expliquer quelle était l’origine de notre collectif. Sur les murs il s’agit du mélange d’association d’images de séries différentes : des images d’Istambul, des images d’Albanie (plus anciennes), des images de Berlin, d’Europe de l’Est, d’Israël. C’était un exercice extrêmement intéressant pour moi car j’ai toujours eu la volonté de mélanger les séries de sortir du cadre géographique et de conserver uniquement un lien personnel et d’écriture dans ces images. Un lien narratif qui dépasse les frontières.       

Que pensez-vous du choix de présentation des travaux de fin d’année des écoles de photo ? 

Je trouve le résultat admirable par rapport à ce que j’ai perçu du projet et du temps imparti aux étudiants pour le réaliser ; la forme et la présentation sont vraiment réussies. Sur la face principale du mur, au centre, il y a une photo grand format qui invite à se rapprocher du mur. La présentation est à la fois très ordonnée et en même temps un peu libre avec une forme d’art de rue. Je trouve cela intéressant de mélanger des gens de différentes écoles, qui ne se connaissent pas pour traiter des sujets. Le résultat est cohérent.   

Vous avez beaucoup voyagé, pourquoi avoir choisi Berlin comme point d’ancrage ? 

Cette ville m’offrait la possibilité de me concentrer sur mes activités photographiques. C’est une situation géographique (proche de l’Europe de l’Est) quasi idéale pour moi par rapport à me sujets.
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Une étudiante de l'ETPA expose à Paris !

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Jeremiah Karen étudiante à l'ETPA en section Praticien Photographe expose sa série "Il est temps d'en parler" ainsi qu'une sélection d'autres photos à Paris. Une occasion pour elle de présenter son travail à un public et de voir ses œuvres physiquement exposées dans un lieu dédié !© Jeremiah KarenUn parcours singulier et inspirantAprès avoir obtenu un master en Management de la stratégie digitale, Karen a temporairement mis de côté sa carrière photographique pour des raisons personnelles. Traversant une période de dépression, elle a par la suite trouvé dans la photographie un moyen d'expression. Cette période difficile a inspiré sa série poignante intitulée Il est temps d'en parler, composée de cinq images puissantes qui illustrent son vécu durant cette période sombre. Il est temps d'en parler : Une prise de parole sur la santé mentaleLa série Il est temps d'en parler aborde les thèmes de l'isolement et de la souffrance silencieuse. Jeremiah exprime à travers ses images le sentiment de solitude qu'elle a ressenti, choisissant de ne pas partager son combat avec ses proches pour les protéger. Ces autoportraits capturent de manière saisissante l'expérience intime de la dépression et l'importance de briser le silence autour de la santé mentale.La célébration de la culture afroOutre sa série sur la santé mentale, Karen est également une artiste passionnée par la culture afro, qu'elle célèbre à travers son art. En tant que photographe d'origine ivoiro-ghanéenne, ses influences lui viennent en partie de son père, qui lui a transmis sa passion pour la photographie dès son plus jeune âge. Cette richesse culturelle est présente dans les autres portraits en dehors de sa série qu'elle présentera lors de l'exposition collective.© Jeremiah KarenInformations Pratiques Date : du 5 au 9 AoûtHoraires : 10h30 - 19hLieu : Espace Kiff & Marais - 17 Rue des Gravilliers, 75003 ParisOuvert au public Entrée GratuiteNous vous invitons chaudement à découvrir le travail de Jeremiah, cette exposition est une occasion unique de plonger dans son univers artistique et d'aborder le sujet de la santé mentale.

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L'ETPA 50 ans d'histoire en photos de classe !

24 juillet 2024

C'est une tradition à l'ETPA pour nos étudiants en 3ème année d'Approfondissement Photographique : l'incontournable photo de classe ! Chaque année, cette initiative devient un projet créatif majeur où chaque détail est soigneusement réfléchi : thème, mise en scène, accessoires, éclairage et retouche. Rien n'est laissé au hasard pour capturer l'essence même de la classe, et c'est une nouvelle fois une réussite car nous ressentons une belle ambiance au sein de cette promotion 2023-2024.La photo de classe 2024 : d'une précision chirurgicaleLa photo de classe de cette année 2024, se distingue par son originalité et son sens de l'humour. Notre équipe pédagogique est toujours présente soit à travers des petits détails comme sur le tableau dessinés, ou bien au centre de l'image allongé prêt à se faire découper par les étudiants vêtus de blouses blanches de laboratoire.Chacun s'adonne à une activité excentrique et scientifique, créant une scène à la fois chaotique et organisée aux allures de Dexter. Tout est réfléchi pour apporter cette atmosphère lugubre et déjantée à la fois, des lumières aux bâches en fond, en passant par les accessoires et la fumée. La photo est d'une précision chirurgicale, soulignant son caractère théâtral et professionnel. Retour sur les photos de classe les plus marquantes de l'ETPAAu fil des années, certaines photos de classe de l'ETPA sont devenues emblématiques par leur créativité et leur exécution. Voici quelques exemples notables :2010 : la Liberté guidant la photo2014 : Tous en rang 2016 : On sort sa marinière2021 : Tous en scèneTémoins de 50 ans d'expérience, les photos de classe sont emblématiques de l'école et représentent l'état d'esprit, la créativité et le professionnalisme dont font preuve les étudiants à la fin de leur cursus. Chaque promotion laisse sa marque unique, contribuant à la riche tradition photographique de l'ETPA. Nous avons hâte de découvrir les futures créations des étudiants, qui continueront sans aucun doute à repousser les limites de l'imaginaire !

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