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Huit femmes inspirantes sous l’objectif de nos étudiants pour le magazine MA MAISON !

2024-03-14

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nos étudiants ont eu l’occasion de photographier 8 femmes d’exception venant du monde de la maison, décoration, rénovation, paysagisme et artisanat d'art, pour le magazine MA MAISON. Cette série de portraits en studio et en atelier/galerie a été réalisée par les étudiants en 2e année de Praticien Photographe : Leïla Abbou, Dorian Auvinet, Agathe Baur, Eylinn Colombani, Julia David, Elsa Favarcq, Anne Girard, Mathilde Guillemot, Imane Ibrahim-Rachidi, Anouck Laporte, Akeline Le Gal, Manon Perez, Gabrielle Pochart, et Éloïse Seguin, dans le cadre d’un projet pédagogique encadré par leurs professeurs Rémi Carayon et Loïc Bonnaure.MA MAISONMA MAISON est un magazine créé en 2018, disponible à Toulouse et ses alentours, dédié à l’univers de l’architecture, l’habitat etc… Cette revue devient rapidement une référence dans le domaine de l'architecture, la décoration, et de la rénovation de maisons. Le magazine met en valeur des sujets divers et variés comme la menuiserie, les terrasses, le jardin, mais parle aussi de décoration en traitant des sujets tels que le design contemporain, le mobilier intérieur haut de gamme, la peinture et tant d’autres.D’un point de vue plus général, la revue a pour vocation de mettre en avant les savoir-faire locaux, les produits régionaux, les événements en lien avec la décoration, l’habitat et les professionnels de la rénovation.LE PARTENARIAT MA MAISON ETPAC’est une tradition chez MA MAISON : depuis 2018 pour son édition de mars, le magazine réunit huit femmes inspirantes dont le métier est étroitement lié aux sujets traités par le magazine, allant de l’artisanat à l’artisanat d’art, de l’art à l’univers de la maison, ou du carrelage au jardin. Nos étudiants ont eu comme mission de retranscrire la personnalité de ces femmes à travers des portraits individuels, des photos d’atelier, ainsi que des photos de groupe.Le but de cette mise en pratique est de mettre nos étudiants dans la situation d’un travail de commande à rendre avec des délais à respecter, des missions précises, et la relation avec le modèle à gérer. Le rendu final est disponible dans le numéro de mars du magazine, mais l’exercice débute en réalité dès le mois de janvier, où les représentants du magazine viennent expliquer les missions aux étudiants. Le shooting photo se déroule quant à lui fin janvier, où chaque étudiant en binôme est en charge de la réalisation des photos portraits et des photos de groupe. Leurs réalisations sont par la suite envoyées par les étudiants au magazine en vue de la publication et du bouclage mi-février, pour se retrouver enfin avec le numéro, précieux fruit de leur travail, entre les mains début mars lors de sa sortie. Cet exercice permet à nos futurs photographes professionnels d’acquérir une expérience supplémentaire, et d’ajouter leur travail à leur book.Merci au magazine MA MAISON de donner à nos élèves l’opportunité de pouvoir s’exercer dans des conditions réelles et bravo à nos étudiants pour le travail et le professionnalisme dont ils ont fait preuve tout au long de ce projet !Découvrez le numéro de mars ici !  

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[EVENEMENT] Arno Brignon, Grand Prix Photo ETPA 2010, sera notre invité pour une conférence exclusive.

12 mars 2024

Arno Brignon, Grand Prix Photo ETPA 2010, sera notre invité le mercredi 27 mars à 16h à l’ETPA pour une conférence exclusive. Venez plonger dans l'univers artistique singulier qu’il a su développer tout au long de son parcours. Commençant sa carrière en tant qu’éducateur spécialisé dans des quartiers sensibles, Arno décide de se consacrer pleinement à la photographie à travers son année d'Approfondissement Photographique à l’ETPA. Son ancien métier n’est pas sans influence sur son travail photographique, où le photographe traite des sujets engagés comme la vie dans les quartiers, les inégalités, l’environnement et tant d’autres.    Arno oscille aujourd’hui entre résidences, expositions, enseignement, et recherches personnelles. Toujours armé de son argentique, il explore de nouveaux territoires géographiques et intimes à la fois, qui lui procurent le goût de l’aventure, tout en puisant dans ses souvenirs d’enfance qui sont une grande source d’inspiration pour lui.  Actuellement exposé à la Galerie du Château d'Eau à Toulouse pour sa série "Us', Arno nous partage son voyage photographique réalisé entre 2018 et 2022 dans douze villes éponymes des capitales européennes aux Etats-Unis : Amsterdam, Copenhague, Berlin, Lisbonne, London, Dublin, Brussels, Luxemburg, Rome, Athènes, Paris, Madrid. Il y dépeint une société post démocratique avec une poésie certaine, faisant écho en chacun de nous.  La conférence sera l'occasion pour les étudiants en photographie, les passionnés d'art visuel et le grand public de découvrir le parcours de notre ancien avant, pendant et après l’ETPA, mais aussi de mieux comprendre ce qui alimente le talent d’Arno Brignon depuis toutes ces années. À travers des anecdotes, des réflexions sur son parcours et autres, le photographe partagera son expertise et sa vision, offrant un précieux aperçu de son processus créatif et poétique. Ne manquez pas cette occasion unique de vous plonger dans l'univers fascinant d'Arno Brignon !    Informations pratiques : Date : Mercredi 27 mars 2024 Lieu : Amphithéâtre de l'ETPA - 50 route de Narbonne - 31320 AUZEVILLE-TOLOSANE Heure : 16h00Pour vous inscrire, cliquez ici !Quelques images du travail d'Arno Brignon : Crédit photo : Arno Brignon

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[ALUMNI] Retour sur la conférence d'Alice Lévêque, photographe de mode

25 février 2024

Le mardi 13 février 2024, nous recevions Alice Lévêque pour une conférence exceptionnelle. Lauréate du Grand Prix Photo en 2015 et désormais photographe de mode, Alice a déroulé son parcours depuis l’école jusqu'à son quotidien de photographe de mode / photographe-auteure où elle a pu répondre aux nombreuses interrogations d’un public passionné. Alice Lévêque a évoqué dans un premier temps son parcours à l’école où elle a présenté ses travaux de troisième année d’approfondissement photographique qui lui ont permis d’obtenir le Grand Prix Photo 2015 . Les spectateurs ont alors pu découvrir entre autres les séries marquantes "Petite" et "Photophobia". En se baladant dans les couloirs de l’école, on peut d’ailleurs y retrouver quelques-unes de ces photos accrochées au mur. Un brin de nostalgie a pu souffler dans l’amphithéâtre notamment quand elle s’est rappelée être à la place de Sarah Moon, photographe qui a grandement influencé ses travaux, rencontrée quelques années auparavant dans ce même amphithéâtre dans le cadre d’une conférence des “Grands Témoins de la Photographie”. L'après ETPAAlice a ensuite parlé de son parcours à la sortie de l’école, notamment du Festival Manifesto, où elle a pu y exposer deux séries qu’elle avait produites au cours de l’année, de la Résidence 1+2, ainsi que d’une exposition de 6 semaines d’une nouvelle série photo aux Abattoirs.  Un joli palmarès qui l’a rapidement décidée à se mettre à son compte en tant que photographe indépendante entre Toulouse et Paris sans jamais avoir arrêté ! Ses premiers pas en tant que photographe de mode commencent pour des marques comme Mutin, ou encore Kariban Brands, avec qui elle réalise des campagnes de e-commerce et des lookbooks depuis 2016. On retrouve aujourd’hui parmi ses clients, la marque Augustinus Bader ou encore Finsbury Shoes, Cabaia, etc...  Alice a également expliqué son intention de travailler en lien avec un agent pour diversifier son activité et pouvoir se concentrer essentiellement sur la dimension artistique de son travail, et a rappelé aux spectateurs, l’importance d’être présent et actif sur des réseaux sociaux comme Instagram pour mettre en valeur son identité artistique en tant que photographe.  La photographie de mode, entre commande et édito La troisième partie de cette conférence a été consacrée à la photographie de mode, et s’est divisée en deux parties. Une première partie sur la commande photographique des marques et la deuxième sur les projets plus artistiques avec la photographie éditoriale. Comme l’a rappelé la photographe, l’objectif d’une séance photo éditoriale est de mettre en avant un produit, et de raconter l’histoire de la marque. Ce travail éditorial lui permet de montrer qui elle est vraiment, même si elle met une part d’elle dans la photo de commande, elle ne peut pas le faire autant qu’elle le fait sur de l’édito (comme appelé dans le milieu de la mode), qui lui permet de se faire plaisir en équipe et de faire des images qui vont servir à démarcher par la suite.  Enfin, Alice a présenté en avant-première son dernier projet d’auteure. La conférence a été ponctuée de nombreuses questions/réponses avec le public. Elle a en effet organisé son intervention comme un temps d’échange avec les personnes présentes, qui ont été ravies d’avoir une photographe professionnelle pour répondre à des questions très pointues notamment sur comment se faire connaître, comment démarcher des clients, comment facturer, l’estimation de la valeur du travail, des conseils plus techniques, etc... Alice a rappelé tout au long de la conférence l’importance de produire des photos à l’école et dans son travail mais aussi et surtout, de continuer à produire en dehors pour se construire une identité visuelle et artistique qui permet de se démarquer de la concurrence. L’ETPA est ravie d’organiser ces rencontres entre nos anciens et le grand public qui est lui aussi ressorti ravi de cet échange.  Pour retrouver le travail d'Alice : Site internet d'Alice LévêqueLa prochaine rencontre est prévue avec Arno Brignon le 27 mars 2024 à 16h.  ©Thomas Manhes /ETPA© Thomas Manhes / ETPA© Thomas Manhes / ETPA© Thomas Manhes / ETPA

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[EVENEMENT] L'ETPA accueille Alice Lévêque, Grand Prix Photo ETPA 2015, pour une conférence inédite.

01 février 2024

Nous sommes fier d'annoncer la conférence exclusive d'Alice Lévêque, lauréate du Grand Prix Photo en 2015, le mardi 13 février 2024 à 17h à l'ETPA. Depuis son parcours exceptionnel au sein de notre établissement, Alice a tracé une trajectoire remarquable oscillant entre photographe-auteur et photographe de mode.Au-delà des podiums, Alice a exposé ses œuvres dans des lieux prestigieux et participé à des résidences artistiques, démontrant une grande polyvalence artistique. Sa démarche artistique unique navigue entre un travail d'auteur dédié à l'exposition et une photographie de mode orientée vers ses réalisations professionnelles, fusionnant ainsi deux univers qui lui permettent ainsi d'explorer sa créativité.L'accident photographique devient son point d'ancrage, où l'impossible devient possible. Adepte du flou artistique et des techniques hybrides, Alice repousse les limites, explorant les formes, recherchant les matières et mélangeant les couleurs. Ses images sont des constructions imaginaires, résultat d'une exploration où elle scanne, assemble et superpose, capturant l'essence même de ce qui l'entoure.Rejoignez-nous pour cette conférence exceptionnelle où Alice Lévêque partagera son parcours, sa vision artistique, et comment elle parvient à faire cohabiter harmonieusement deux univers apparemment distincts.Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de la photographie.Informations pratiques :Date : Mardi 13 février 2024Lieu : Amphithéâtre de l'ETPA - 50 route de Narbonne - 31320 AUZEVILLE-TOLOSANEHeure : 17hPour vous inscrire, cliquer ici ! Quelques images du travail d'Alice Lévêque : Crédit photo : Alice Lévêque   

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[LES GRANDS TEMOINS DE LA PHOTOGRAPHIE] - Intervention du photographe Richard Pak à l'ETPA

26 janvier 2024

Aujourd'hui, vendredi 26 janvier 2024, nous recevions Richard Pak, auteur pluridisciplinaire. Il était le 47ème invitée du cycle "Les Grands témoins de la photographie" mise en place depuis 2008 à l'ETPA.Son oeuvre protéiforme et en constante évolution refuse obstinément la catégorisation. Photographie documentaire, recherches plastiques, convocation du récit ou de la vidéo : Richard Pak affirme sa liberté d’écriture et nous entraîne rarement là où on l’attend. Richard Pak est atteint d’une forme avancée « d’islomanie » (terme inventé par Lawrence Durell) et déroule depuis quelques années des recherches artistique sur l’insularité. Le premier chapitre de ce cycle (Les îles du désir) nous emmène à Tristan da Cunha, en plein Atlantique sud (série La Firme, 2016-2017). Le deuxième opus, L’archipel du troisième sexe, s’intéresse aux Mahu et RaeRae de Polynésie qui transgressent la frontière biologique des sexes depuis des siècles. L’archipel du troisième sexe a été réalisé dans le cadre de la Grande Commande Photographique du ministère de la Culture, pilotée par la BnF.L'île naufragéeEn 2021, la série « L’île naufragée » est lauréate de la première édition du Prix Photographie & Sciences et a aussi reçu le soutien du Cnap (Soutien  à la photographie documentaire contemporaine, 2020) et de La Fondation des Artistes (Aide à la production d’oeuvres d’art, 2020). Nauru, en Océanie, est passé en moins de vingt ans du pays le plus riche à l’un des plus pauvres au monde. L’histoire de la plus petite république du globe ressemble à s’y méprendre à une fiction littéraire dans laquelle folie des grandeurs et cupidité auraient transformé une île paradisiaque en un désastre écologique, économique et social. Le Prix Photographie & Sciences a permis à Richard Pak d’approfondir, avec l’aide de scientifiques toulousains, un procédé chimique expérimental qu’il avait mis au point, consistant à soumettre les négatifs photographiques à une solution d’acide phosphorique. À l’image de l’île, ces originaux ainsi « sacrifiés » dans le phosphate en ressortent irrémédiablement transformés et appauvris. Le rendu esthétique nous emporte vers la (science) fiction ou la fable mythologique. Les personnages de L’île naufragée, des princes et des princesses, des haltérophiles et des reines de beautés, sont accompagnés par un ballet de balayeuses qui peinent à chasser la poussière de phosphate de la surface de l’île. Des carcasses de voitures rouillées et des stations service abandonnées défilent en boucle tout au long de l’unique route circulaire du pays, comme les icônes oxydées d’une société court-termiste."La nécessité de voir vivre pour exister"Michel Poivert, historien de la photographe présente ainsi l’oeuvre de Richard Pak : « Organisée en séries ou en épisodes, l’œuvre de Richard Pak se bâtit de façon empirique, entendons sans dogme ni programme, sans systématisme non plus. Force est toutefois de constater, comme chez tout artiste, que le corps de l’œuvre est structuré autour de grandes notions et de recherches formelles adaptées. Il s’est ainsi imposé, de façon plus ou moins intuitive, une “manière” propre à Richard Pak. Pas d’effet, mais des rapports de corps à corps, l’oubli de sa présence pour la révélation de l’existence de l’autre. C’est l’idée même de photographie qui est travaillée sans qu’il ne soit question d’une cohérence stylistique de façade et encore moins d’un processus invariant qui vaut caution esthétique. Ici il faut être réaliste, là symbolique, ailleurs métaphorique, que l’approche soit expérimentale et plastique, classique et documentaire, sociologique et fictionnelle, Richard Pak affirme sa liberté d’écriture. Car ce qui se joue est souterrain, au plus profond de ce qui travaille sa représentation du monde : le sentiment océanique, la modernité tardive, la puissance des affects, l’incarnation par l’image. La nécessité de voir vivre pour exister. »Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions individuelles en Europe. Il a publié deux monographies aux éditions Filigranes et en prépare une troisième avec les éditions Atelier EXB. Ses photographies font partie de collections publiques et privées dont celles de celles de la BnF et de la Collection Neuflize OBC.Pour en savoir plus : www.richard-pak.com©Richard Pak

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[LES GRANDS TEMOINS DE LA PHOTOGRAPHIE] Rencontre avec Orianne Ciantar Olive

22 décembre 2023

Ce vendredi 22 décembre, l'ETPA a eu l'honneur d'accueillir Orianne Ciantar Olive, une photographe au parcours singulier et à la démarche artistique résolument multi-dimensionnelle. Initié en 2008 par Philippe Guionie, enseignant en Cultures et sémiologie de l’image, le cycle annuel « Les grands témoins de la photographie » permet à nos étudiants de découvrir différentes approches photographiques tout au long de l'année.Un parcours cosmopolite et engagéNée à Marseille d'une mère Maltaise et d'un père franco-suisse, le parcours d'Orianne est imprégné par une vie nomade, ponctuée de déménagements et de voyages traversant divers continents. Cette diversité d'expériences a façonné sa vision du monde, influençant profondément sa démarche artistique.Sa formation, alliant un master en Cinématographie et des diplômes universitaires en criminologie et en journalisme, offre un éclairage pluridisciplinaire à son travail photographique. Ses premiers pas dans le monde de la photographie se font à Damas, en Syrie, où elle expose lors du festival international de la photographie d’Alep en 2004, avant de se lancer en tant que photographe indépendante de presse et journaliste.Pendant plus d'une décennie, Orianne a couvert l'actualité internationale, allant du Japon aux États-Unis, de la France au Proche-Orient, capturant des moments significatifs et partageant des histoires à travers son objectif. Cependant, son cheminement l'a conduite à se consacrer pleinement à une approche plus personnelle de son art, mêlant documentaire, recherches et expérimentations de formes.L'aventure artistique d'Orianne ne se limite pas à la création photographique. Elle a co-fondé Lose Control, une structure dédiée à la photographie, et Stuck In Here, une plateforme diffusant des photographies et des témoignages de jeunes coincés en situation de guerre. Ces initiatives explorent le décentrement du regard et la réflexion profonde sur l'image de conflit.Une de ses réalisations les plus marquantes, l'installation connectée et immersive intitulée « À coeur », présentée lors du festival Hors Pistes au Centre Georges Pompidou à Paris en janvier et février 2023, témoigne de son engagement à repousser les limites de l'art photographique. Cette création offre une expérience sensorielle inédite, invitant le public à plonger au cœur de ses réflexions.Une approche transdiciplinaireLa démarche artistique d'Orianne Ciantar Olive est une exploration constante, nourrie par la transdisciplinarité. Elle jongle avec les frontières entre réalité et interprétation, entre mémoires inventées et récits universels. Son approche artistique oscille entre le noir & blanc et des couleurs surréalistes, entre le carnet de bord et une approche plastique, offrant ainsi une richesse créative et une quête sans fin de sens et d'esthétique.Cette rencontre est un moment extrêmement riche pour nos étudiants, leur offrant un éclairage précieux sur le processus créatif d'une artiste qui cherche à comprendre à travers son art le recommencement perpétuel des évènements.Nous remercions Orianne pour ce beau moment de partage.Pour en savoir plus : https://orianneciantarolive.format.com/Visuel©Orianne Ciantar Olive, les ruines circulaires.

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Portrait Grégoire Eloy

[CONFÉRENCE] Grégoire Eloy

31 janvier 2022

Régulièrement dans l'année, nous invitons des professionnels à présenter leur parcours et leur actualité à nos étudiants. Intitulé "Les grands témoins de la photographie", cette série de conférences est l'occasion d'aborder des thèmes divers qui sont autant de sujets créatifs potentiels. Tous ces intervenants sont désireux de partager leur passion avec nos apprentis photographes, et aujourd'hui, il s'agit de Grégoire Eloy et du thème "Vers un nouveau monde à construire".Né en 1971, Grégoire Eloy est photographe documentaire depuis 2003. Pendant 10 ans, il a voyagé dans les pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale pour des projets au long cours sur l’héritage soviétique et les guerres du Sud Caucase, notamment ses séries Les Oubliés du Pipeline (2006) et Ressac (2008-2013). En 2010, il collabore avec la communauté scientifique pour une trilogie sur la science de la matière qui a fait l’objet d’une série de livres monographiques dont A Black Matter (Journal, 2012) et The Fault (RVB Books, 2017). Le dernier volet, sur la glaciologie, est en cours.Depuis 2015, il s’intéresse à notre rapport à l’environnement et au sauvage lors de résidences immersives en milieu naturel : Résidences du Guernsey Photography Festival (2016-2017), du Tbilisi Photo Festival (2018-2020), du Champ des Impossibles (2020-2022) et du festival l’Homme et la Mer du Guilvinec (2021). Grégoire Eloy est lauréat de la Bourse du Talent Reportage en 2004. Il est membre du collectif Tendance Floue depuis 2016. En 2021, Grégoire Eloy est lauréat de Prix Niépce, une candidature parrainée par Philippe Guionie. En 2021, Grégoire Eloy est lauréat de la Résidence 1+2 à Toulouse (programme de résidences photographiques dont l'ETPA est un partenaire historique). Au croisement des sciences de la matière et de la glaciologie, il participe de cette hybridation des champs de la connaissance. Le public a pu découvrir son travail fin 2021, aux côtés de Myriem Karim, Laure Winants et Margaux Chataux. (Crédits photo portrait : Arnaud Montfort) 

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Conférence Alexis Vettoretti

[CONFÉRENCE] Alexis VETTORETTI

17 décembre 2021

Début décembre, nos étudiants ont eu la chance de voir Alexis Vettoretti donner une conférence dans nos locaux. Cet ancien étudiant ETPA a fait du chemin depuis l'obtention de son diplôme en 2013. Principalement tourné vers la photographie documentaire, il a notamment remporté la mention "Coup de cœur" pour la Bourse du Talent Reportage (2015), ainsi que pour le Prix Inframe/PhotoDoc (2018). Récemment, il a même gagné le Prix Roger Le Pic 2021, pour son travail intitulé L'hôtel de la dernière chance."Depuis un demi-siècle, ce lieu accueille des hommes, un loyer moyen de 500€ par mois pour quelques m2. Ils s'appellent Joël, Rolland, Pascal et vivent dans une chambre, sans cuisine, toilettes et douche à l'extérieur. Ils font partie de la "zone grise". Une zone de notre société boueuse, où quand on y met le pied, il est difficile d'en sortir. Elle s'accroche aux godasses et laisse des traces."Quelles sont les clés pour devenir photographe ?C'est avec un plaisir non dissimulé qu'Alexis est revenu nous voir pour partager son expérience avec nos praticiens photographes (les 3 années confondues). Il est rapidement revenu sur son expérience à l'ETPA : "C'est une école familiale dans laquelle je me sentais bien lorsque j'y faisais mes études. Nous y étions bien suivis et encadrés. C'est une école qui allie la technique à la réflexion." (Alexis Vettoretti)Alexis a d'abord résumé son parcours depuis sa sortie de l'ETPA, ainsi que de la série de photos qui lui a fait gagner son dernier prix. Mais surtout, il a tenu à préparer nos étudiants à ce qui les attendaient pour faire de la photographie leur métier. Il a notamment mis l'accent sur l'importance de ne pas rester figer sur un domaine et d'être ouvert à tout. Un retour d'expérience enrichissant pour tout le monde, y compris lui-même :"J'ai eu de très bons échanges avec les étudiants et ils ont été très agréables." (Alexis Vettoretti)Site d'Alexis Vittoretti(Crédit Photo portrait : Benjamin Géminel) 

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Les métiers d'art : les pros en parlent à l'ETPA

30 avril 2021

Les Écoles Créatives ESMA et ETPA Toulouse ont invité des professionnels à participer à des conférences. Ces professionnels ont échangé autour des métiers d’arts et ont livré leurs parcours et leurs conseils devant les caméras. Jeu vidéo, animation 3D, Motion graphics design et photographie sont les différents secteurs abordés lors de ces conférences filmées.Découvrez les coulisses des métiers d’art en vidéo, sur le site dédié à cet événement !Monmetier.artDes expériences croiséesInstallés au cœur de l’un des studios photos du campus Toulousain des Écoles Créatives, les professionnels sont invités à échanger autour des métiers d’art, de leur parcours et partagent leur expérience.Plusieurs tables rondes sont proposées :En jeu vidéo, il s’agit d’un échange entre le référent pédagogique de la section jeu vidéo Jérôme Mallet et l’ancien étudiant Angelo Pinho Dos Santos, actuellement Level Designer Junior à Ubisoft Annecy.Au sujet du motion design, Edouard MARPEAU référent de section Motion Graphics Design à l’ESMA et Designer Graphique et l’ancienne étudiante Ophélie POZZA aujourd’hui Motion designer/graphiste répondent à l’interview du journaliste sur le plateau.Concernant l’animation 3D, le professeur Grégoire VANNIER également directeur de production indépendant et Bastien HAMIDI qui s’occupe du Lighting et du Compositing chez O2O Studio (série « Idéfix et les Irréductibles ») parlent de leur métier et de leur expérience.Et en photographie, le référent de section 3e année Philippe GROLLIER et photographe professionnel est face à Shannon AOUATAH, Photographe indépendante chez Studio Ze.Des échanges riches qui permettent non seulement de partager les expériences de chacun mais également la découverte des métiers d’art via ces conférences mises à disposition du public.Parallèlement, les futurs étudiants en recherche de formation, peuvent découvrir les voies à suivre pour accéder à leur futur métier.Une relation de confianceOrganisé au sein du campus Toulousain ces diverses conférences, disponibles pour le public, sont soutenues par la Cité de l’espace et le magazine toulousain Clutch.En effet, les 2 partenaires ayant collaborés avec les étudiants par le passé, ont fait à nouveau preuve de confiance en encourageant les projets des écoles ESMA et ETPA.Cette relation de confiance est renforcée via de tels événements organisés par les écoles créatives ESMA et ETPA de Toulouse.Des échanges autour des métiers d’art, tels que le cinéma d’animation 3D et effets spéciaux, le Motion Gaphics Design, le jeu vidéo et la photographie sont le fruit d’une rencontre entre la pédagogie et les anciens étudiants aujourd’hui professionnels reconnus.Le campus toulousain forme des talents et ses futurs ambassadeurs, permettant aux écoles de rayonner à travers le monde !

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Intervention de Laurent Monlaü

23 mars 2021

Laurent Monlaü, voyageur "épicurieux" et passionné, nous a fait le plaisir d’intervenir, pour la première fois, à l’ETPA de Toulouse. Amoureux de la géographie et de l’Humain, il a projeté son travail à nos étudiants, étalé sur une quarantaine d’années. Qu’êtes-vous venu aborder avec nos étudiants lors de votre intervention à l’ETPA ?"J’ai abordé plusieurs thèmes, montrant une forme de diversité, tout en ayant un tronc commun et une unité à travers cette diversité ; que cela soit à travers le sujet ou le traitement.J’ai montré aux étudiants de l’ETPA l’évolution d’une œuvre et d’une carrière sur le long temps, avec l’importance de l’aspect humain que l’on rencontre dans l’expérience de la photographie." Selon vous, qu’est ce qui est fondamental lors de l’apprentissage de la photo ?"Personnellement, j’ai surtout appris sur le tas, mais je pense qu’en photographie il est important de trouver son propre chemin.Pour moi, le B.A BA c’est de regarder ce que les autres font et de s’affirmer par rapport à cela. Il faut avoir des passions. En général on ne retient pas ce que l’on n’aime pas. Pourtant on peut être envahi par ce que l’on n’aime pas, et cela nous construit aussi pour aller vers ce que l’on aime, vers ce que l’on est.Je pense que la source de l’apprentissage c’est le questionnement critique constant. Que cela soit un questionnement sur soi, sur les autres ou sur le médium. Après il y a bien sûr la technique qui est très importante dans l’apprentissage. Même les techniques les plus simples peuvent être compliquées car cela ne se résume pas à l’outillage ou à l’appareillage." Quels conseils donneriez-vous aux étudiants en fin de cursus ?"Pour moi il n’y a pas UN conseil à donner car cela dépend de leur carrière et de leurs volontés. Certains voudront peut-être faire du business et d’autres feront de la photographie avec une démarche plus personnelle et intime. Il n’y a pas de martingale, il faut le faire avec passion et amour.Par contre, je leur conseillerais de profiter d’être ensemble car cela leur permet d’échanger des points de vue et de pouvoir expérimenter à plusieurs. Je les encourage à garder cette foi juvénile et ludique sur le médium photographique." Quelle relation entretenez-vous avec la ville de Toulouse et sa région ?"Je suis marseillais d’origine, et j’ai travaillé durant toute ma carrière à Paris. Toutefois il est clair que Toulouse est un phare photographique originel et de ce fait j’ai croisé à Paris plusieurs les personnalités de la photographie qui été toulousaines.À Paris, j’ai d’ailleurs suivi un stage chez Contrejour, dont le directeur était Claude Nori. Et celui qui donnait les conseils de tirage était Jean-Marc Bustamante, qui est toulousain également.Je ne pense pas que ma relation cette ville soit un hasard. Selon moi, il y a un lien qui s’est fait entre elle et moi. Et je pense que si j’avais dû étudier la photographie, sans pouvoir me payer une école américaine, j’aurais choisi l’ETPA." Quelles sont vos influences ?"À l’origine, elles sont plutôt américaines. Parce que les américains ont compris plus vite que d’autres la force de ce médium.Toute la tradition du paysage américain, de Wayne F. Miller à Stephen Shore, ou encore Edward Sheriff Curtis, construit l’Amérique. Leurs travaux racontent l’histoire de l’Amérique en photos ; tout comme la conquête de l’Ouest s’est construite avec les rails et les trains. La photographie a conquis l’espace américain." Argentique ou numérique ?"Pour moi ce sont deux process complètement opposés. L’un implique de commencer par la fin et l’autre par le commencement.Lorsque l’on travaille en argentique, on a notre sixième sens en éveil car il s’agit de capter une scène à l’aveugle. On crée une image latente sur un film qui nécessitera un processus de chimie pour obtenir le résultat. Et puis l’on sent si quelque chose s’est passée, si on a enregistré suffisamment de thèmes autour de la bonne image pour avoir ce que l’on veut.À l’inverse, en numérique, on ne réfléchit plus l’image. On a de suite un résultat qui demande ensuite d’être affiné et valorisé. Je ne pense pas que cela soit plus simple car lorsque l’on a maitrisé l’argentique pendant 30 ans, passer au numérique peut être casse gueule.Au début le numérique ne me séduisait pas, et maintenant je m’y retrouve totalement. Je trouve que cela correspond très bien à l’évolution de mon œuvre. La fougue branquignole de la jeunesse s’est transformée en une sorte de sagesse qui va vers l’épure, et le numérique est parfait pour cela." Vous travaillez principalement en couleur. Quel est votre rapport à la couleur ?"Le noir et blanc a longtemps été ma passion. Puis, je me suis posée la question de la couleur car je la trouvais injustement méprisée. À l’époque il fallait faire du noir et blanc, respectueux, 30-40 et les photographes regardaient la couleur avec condescendance.Or, les américains, ou même les allemands, travaillaient la couleur. Du coup, j’y suis allée à fond la caisse et cela correspondait tout à fait à mon caractère baroque.La couleur a été un terrain de jeu alchimique, expérimental et joyeux, qui correspondait à ce que je voulais vivre et expérimenter. Et puis c’était une provocation, car j’allais dans des sentiers qui n’étaient pas battus et qui étaient mal considérés. À ce moment-là de ma carrière, j’en ai eu marre de faire du noir et blanc, et je me rends compte que la façon dont je travaillais la couleur correspondait à une forme d’expression de mes sentiments. La couleur était alors, plus en adéquation avec mon caractère, ma façon de voir le monde et de danser." J’ai l’impression que vos séries sont souvent dans des pays en bord de mer ou d’océan (Out of Blue, Eden, Cupa du Mundo). Une attirance particulière pour l’eau ou pour sa couleur ?"Je pense que ce qui m’intéressait c’était la forme d’hédonisme que l’eau provoque chez les gens qui y vivent au bord. C’était plus l’élément de l’eau que sa couleur qui m’attirait. Car même si j’ai beaucoup travaillé sur le bleu, je pouvais le retrouver avec le ciel.Et puis je suis marseillais, j’ai grandi au bord de la mer. Ça doit sûrement rentrer en compte." Vos séries étant très portées sur les voyages, quel est votre rapport à ces derniers ?"Mon rapport aux voyages vient peut-être de l’enfance et des cartes de géographie. J’ai toujours adoré les cartes de géographie car pour moi c’était la base de toute évasion possible. Je pense d’ailleurs que la découverte de la géographie est la base du voyage et de l’histoire humaine. En commençant par connaître la planète, en s’y intéressant, on comprend le monde. L’idée du voyage c’est de comprendre le monde. La photo est faite pour comprendre le monde." Dans vos sujets, vous semblez toujours représenter l’ensemble des classes sociales. C’est important pour vous de montrer tout le monde ?"C’est un penchant naturel. Ma personnalité fait que j’ai toujours voulu évoluer comme un poisson dans l’eau avec tout le monde. Je suis curieux de tout et de tout le monde ; et cela se reflète dans mon travail.Je peux travailler sur des classes sociales particulières, comme je l’ai fait à Las Vegas avec les mormons. Mais lorsque j’aborde ces classes-là, je ne rencontre pas juste des mormons. Je rencontre des humains, avec leur spécificité communautariste. Il y a, à ce moment-là, une sorte d’empathie que je ne traduis pas forcément dans la photographie. J’essaie plutôt de mettre dans mes photos, la finesse qui provoquera un questionnement. Je ne suis ni dans la caricature empathique, ni dans la caricature critique. Cela m’intéresse de lier connaissance avec ces gens parce qu’il y a toujours quelque chose à tirer d’une rencontre. On ne peut pas parler de gens que l’on n’a pas rencontré ; il faut aller au contact des gens." Quelles sont, selon vous, les qualités essentielles pour faire de la photographie documentaire ?"Être curieux, documenté et intuitif. Je pense qu’il faut aussi savoir être patient et empathique." Un mot pour la fin ?"En photographie, on fait la seule chose que l’on sait faire. On est bon qu’à ça ! Grâce à la photographie on tisse des liens avec le monde et on essaie de mettre un petit peu de pensée, de questionnement et d’amour."-----Cette conférence s'intègre dans le cycle "Les grands témoins de la photographie". (Photo©Karen Biswell)

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