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[LES GRANDS TEMOINS DE LA PHOTOGRAPHIE] - Retour sur la conférence de Michel POIVERT, historien de la photographie

2024-04-17

Le vendredi 29 mars 2024, nous recevions Michel Poivert, 48ème invité du cycle « Les Grands témoins de la photographie », crée en 2008 et modéré par Philippe Guionie, enseignant en Cultures et sémiologie à l’ETPA. « Courants de la photographie contemporaine » était le thème d’une intervention dense et inédite.Michel Poivert, un invité d'exceptionMichel Poivert est Professeur d'histoire de l'art à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, où il a fondé la chaire d’histoire de la photographie, il est critique et commissaire d'exposition, et préside le Collège international de photographie du Grand Paris (CIPGP).Il a notamment publié La photographie contemporaine (Flammarion, 2018), L’image au service de la révolution (Le Point du Jour Éditeurs, 2006), Gilles Caron, le conflit intérieur (Photosynthèse, 2012), Brève histoire de la photographie, essai (Hazan, 2015), Les Peintres photographes (Mazenod, 2017), Gilles Caron, 1968 (Flammarion, 2018) et 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours (Textuel, 2019). Il a notamment organisé les expositions « La Région humaine », Musée d’art contemporain de Lyon (2006), « L’Événement, les images comme acteur de l’histoire », au Jeu de Paume à Paris, (2007), "Gilles Caron, le conflit intérieur" (Musée de l'Elysée, Lausanne, 2013), "Nadar, la Norme et le Caprice" (Multimedia Art Museum, Moscou, 2015), « Gilles Caron Paris 1968 » (Hôtel de Ville, Paris, 2018), Philippe Chancel Datazone, (Arles, 2019), « 50 ans de photographie française » (Palais Royal, Paris 2020).les enjeux contemporains de la photographieTout au long de cette journée, Michel Poivert a tenu une conférence captivante sur les enjeux contemporains de la photographie. Au fil de ses propos, il a soulevé des questions profondes sur la production de récits, le travail sur le passé et la mémoire, offrant une réflexion éclairante sur l'évolution de la photographie dans le contexte moderne.L'historien a débuté en explorant la notion d'un nouvel archétype d'historien : celui du présent. Contrairement à la vision traditionnelle de l'historien comme observateur détaché du passé, Michel Poivert souligne l'importance de se saisir des artistes vivants sans le recul temporel habituel. Cette approche implique un risque inhérent de se tromper, de faire des hypothèses de récits qui se transforment et s'invalident au fil du temps.L'histoire récente de la photographie, selon Michel Poivert, a été marquée par des bouleversements significatifs, amorcés dès les années 90 avec l'émergence de l'art contemporain. Cette période a vu la photographie se libérer des contraintes du reportage pour s'épanouir dans de nouveaux domaines artistiques. Le livre est devenu un espace privilégié où le nom du photographe prend de l'importance, transcendant ainsi la simple fonction documentaire des images.L'avènement du numériqueUne transformation majeure s'est produite avec l'avènement du numérique, mettant fin à l'ère industrielle de la photographie argentique. Ce changement a été perçu comme une "violence considérable" par Michel Poivert, bousculant les savoir-faire établis et redéfinissant la photographie en tant que médium. Désormais, la frontière entre photographie et image s'est estompée, ouvrant la voie à de nouvelles explorations artistiques.L'évolution vers le numérique a également redéfini le marché de la photographie, où la quête d'excellence et d'unicité prime désormais. Les grands tireurs sont devenus des figures incontournables, contribuant à la consécration de la photographie en tant qu'œuvre d'art. Cependant, Michel Poivert souligne que cette transition a également posé des défis, notamment la nécessité de réinventer le médium pour s'adapter à ce nouvel environnement.Une approche écologique et écosophique de la photographieDans cette optique, notre intervenant encourage une approche écologique de la photographie, où l'obsolescence n'est pas perçue comme un obstacle mais comme une opportunité de penser une culture anténumérique. Il propose une "archéologie du médium", invitant les artistes à se libérer des contraintes du progrès et à explorer les richesses du passé. Cette réflexion s'inscrit dans une perspective plus large sur le rapport au temps, où la décélération et la résonnance  deviennent des concepts clés. Michel Poivert a mis en lumière la manière dont les artistes contemporains explorent les concepts de contamination et de résilience à travers leur pratique photographique. En s'appuyant sur des exemples concrets, il a illustré comment certains photographes repensent leur rapport à l'environnement et à la durabilité en utilisant des techniques et des matériaux alternatifs. Cette approche, qu'il qualifie de "photographie écosophique", témoigne d'une volonté de révéler les conséquences de l'activité humaine sur la planète tout en cherchant des voies de résistance et de régénération. Par le biais de leurs œuvres, ces artistes offrent ainsi une réflexion profonde sur la relation complexe entre l'homme et son environnement, incitant à une prise de conscience et à une action collective face aux défis écologiques contemporains.La conférence de Michel Poivert à l'ETPA a été bien plus qu'une simple rétrospective historique. Elle a été une invitation à repenser la photographie dans un contexte contemporain, à explorer de nouveaux horizons artistiques et à réinventer les récits visuels pour les générations futures. L'ETPA remercie chaleureusement Monsieur Poivert et Monsieur Guionie, d'avoir apporter cet éclairage à nos étudiants pour cette dernière conférence de l'année des Grands Témoins de la Photographie. 

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[ALUMNI] Cloé Harent, mention spéciale 2019, sélectionnée au Tremplin Jeunes Talents 2024

2024-04-16

Cloé Harent, mention spéciale du jury 2019 du Grand Prix Photo ETPA, vient d’être sélectionnée pour entrer en résidence de création en Normandie, dans le cadre du programme Tremplin Jeunes Talents 2024 de Planches Contact, le festival photo de Deauville.Le Tremplin Jeunes Talents 2024 : mettre à l’honneur les jeunes talents de la photoLe festival de photo de Deauville "Planches Contact" est chaque année l'occasion de mettre à l'honneur des artistes photographes, qu'ils soient émergents ou établis, en mettant en lumière le travail qu'ils ont élaboré. Ce rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de photographie est une occasion unique de célébrer cet art sous toutes ses formes.C’est dans le cadre de cet événement qu’un jury de professionnels - présidé par Sarah Moon - sélectionne chaque année une poignée de jeunes artistes en vue d’intégrer le dispositif de création Tremplin Jeunes Talents. Pour l’édition 2024, parmi les cinq artistes choisis, l’ETPA est fière d’annoncer la présence de Cloé Harent, mention spéciale du Grand Prix Photo 2019.Créé en 2016, le Tremplin Jeunes Talents a pour objectif de célébrer la photographie émergente, à travers le travail de cinq jeunes artistes triés sur le volet. Pendant leur résidence à Deauville, qui se déroule en 4 temps, ils profitent des conseils et de l’accompagnement éditorial, artistique et logistique de l’équipe du festival. Au fil des séances de travail, ils mettent au point un projet photographique unique, qu’ils auront par la suite l’occasion d’exposer au grand public lors de la 15e édition du festival, prévue du 19 octobre 2024 au 5 janvier 2025.Cloé Harent, une montée en puissance entre poésie et ruralitéDiplômée de l’ETPA en 2019, Cloé Harent s’est déjà fait un nom dans le milieu de la photographie, où elle élabore un travail “sur le temps qui passe, [...] la trace de l’homme dans le temps. L’importance de la ruralité, des traditions, les références aux anciens sont autant de pistes” qu’elle explore avec finesse et sensibilité, et qui lui ont valu une reconnaissance croissante. Elle faisait déjà parler d’elle en 2021, alors lauréate du Prix ISEM Jeune Photographe (ImageSingulières - ETPA), puis en 2023 lorsqu’elle a intégré le Mentorat Photographique VU’ / Fonds Régnier pour la Création. En parallèle, sa reconnaissance grandissante l’amène à photographier quelques grands acteurs français comme Louis Garrel, Pierre Niney ou encore Raphaël Quenard.Un grand bravo à la jeune artiste, à qui l’on souhaite une brillante continuation dans son parcours artistique, dans lequel elle aspire à “aller à la rencontre de l’humain, de l’animal, du végétal, [et à] apporter une vision poétique sur ces paysages inspirants.”Découvrez le travail de Chloé Harent :© Louisa Ben

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Philippe Guionie, professeur à l'ETPA nommé à la direction de la Villa Pérochon

2024-04-11

Figure emblématique de l'ETPA où il y enseigne depuis une quinzaine d'années, Philippe Guionie prend les rênes de la Villa Pérochon dès ce printemps 2024.Haut lieu de la photographie contemporaine, la villa Pérochon est un centre d'art photographique d'intérêt national qui réunit les passionnés de photographie et le grand public. À sa tête aujourd'hui, Philippe Guionie, enseignant à l'ETPA depuis 2008, qui a été élu à l'unanimité pour en devenir le nouveau directeur. Originaire de Brive-La-Gaillarde, Philippe Guionie est un historien de formation, pris ensuite d'amour pour la photographie. Il enseigne notamment la culture et la sémiologie de l'image au sein de l'ETPA, en plus de ses nombreux autres projets photographiques. En 2015, il fonde et dirige la Résidence 1+2 à Toulouse où notre ancienne étudiante Pauline Dupin a d'ailleurs récemment été lauréate de la résidence Hors les Murs, dispositif lancé par la Résidence 1+2. Ce festival novateur associe la photographie et les sciences dans une approche collective, accueillant à la fois des artistes émergents et confirmés, dans un esprit de partage et d'expérimentation pour tout public. Son parcours témoigne de son engagement dans la promotion de la jeune création artistique et dans la mise en valeur de la photographie documentaire comme outil de réflexion sociétale.Le projet de Philippe Guionie pour la Villa Pérochon s'inscrit dans cette lignée, avec l'objectif clair d'apporter une nouvelle vision dynamique au projet, à la hauteur de ses engagements. Il entend pérenniser les axes forts de cette institution, tels que la promotion de la photographie émergente et l'ancrage dans la vie associative locale, en y introduisant également de nouveaux projets locaux. Sa nomination marque ainsi un tournant prometteur pour la Villa Pérochon, avec une programmation ambitieuse tournée vers les enjeux contemporains, notamment les sciences et l'écologie. Nous sommes impatients de découvrir les nouveaux horizons que Philippe Guionie ouvrira à cette belle institution.Félicitations à Philippe Guionie pour sa nomination à la direction de la Villa Pérochon. L'ETPA est extrêmement fière de compter parmi ses piliers une personnalité aussi engagée et passionnée que Philippe Guionie !  © @villaperochon (instagram)

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[EVENEMENT] Arno Brignon, Grand Prix Photo ETPA 2010, sera notre invité pour une conférence exclusive.

12 mars 2024

Arno Brignon, Grand Prix Photo ETPA 2010, sera notre invité le mercredi 27 mars à 16h à l’ETPA pour une conférence exclusive. Venez plonger dans l'univers artistique singulier qu’il a su développer tout au long de son parcours. Commençant sa carrière en tant qu’éducateur spécialisé dans des quartiers sensibles, Arno décide de se consacrer pleinement à la photographie à travers son année d'Approfondissement Photographique à l’ETPA. Son ancien métier n’est pas sans influence sur son travail photographique, où le photographe traite des sujets engagés comme la vie dans les quartiers, les inégalités, l’environnement et tant d’autres.    Arno oscille aujourd’hui entre résidences, expositions, enseignement, et recherches personnelles. Toujours armé de son argentique, il explore de nouveaux territoires géographiques et intimes à la fois, qui lui procurent le goût de l’aventure, tout en puisant dans ses souvenirs d’enfance qui sont une grande source d’inspiration pour lui.  Actuellement exposé à la Galerie du Château d'Eau à Toulouse pour sa série "Us', Arno nous partage son voyage photographique réalisé entre 2018 et 2022 dans douze villes éponymes des capitales européennes aux Etats-Unis : Amsterdam, Copenhague, Berlin, Lisbonne, London, Dublin, Brussels, Luxemburg, Rome, Athènes, Paris, Madrid. Il y dépeint une société post démocratique avec une poésie certaine, faisant écho en chacun de nous.  La conférence sera l'occasion pour les étudiants en photographie, les passionnés d'art visuel et le grand public de découvrir le parcours de notre ancien avant, pendant et après l’ETPA, mais aussi de mieux comprendre ce qui alimente le talent d’Arno Brignon depuis toutes ces années. À travers des anecdotes, des réflexions sur son parcours et autres, le photographe partagera son expertise et sa vision, offrant un précieux aperçu de son processus créatif et poétique. Ne manquez pas cette occasion unique de vous plonger dans l'univers fascinant d'Arno Brignon !    Informations pratiques : Date : Mercredi 27 mars 2024 Lieu : Amphithéâtre de l'ETPA - 50 route de Narbonne - 31320 AUZEVILLE-TOLOSANE Heure : 16h00Pour vous inscrire, cliquez ici !Quelques images du travail d'Arno Brignon : Crédit photo : Arno Brignon

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[ALUMNI] Retour sur la conférence d'Alice Lévêque, photographe de mode

25 février 2024

Le mardi 13 février 2024, nous recevions Alice Lévêque pour une conférence exceptionnelle. Lauréate du Grand Prix Photo en 2015 et désormais photographe de mode, Alice a déroulé son parcours depuis l’école jusqu'à son quotidien de photographe de mode / photographe-auteure où elle a pu répondre aux nombreuses interrogations d’un public passionné. Alice Lévêque a évoqué dans un premier temps son parcours à l’école où elle a présenté ses travaux de troisième année d’approfondissement photographique qui lui ont permis d’obtenir le Grand Prix Photo 2015 . Les spectateurs ont alors pu découvrir entre autres les séries marquantes "Petite" et "Photophobia". En se baladant dans les couloirs de l’école, on peut d’ailleurs y retrouver quelques-unes de ces photos accrochées au mur. Un brin de nostalgie a pu souffler dans l’amphithéâtre notamment quand elle s’est rappelée être à la place de Sarah Moon, photographe qui a grandement influencé ses travaux, rencontrée quelques années auparavant dans ce même amphithéâtre dans le cadre d’une conférence des “Grands Témoins de la Photographie”. L'après ETPAAlice a ensuite parlé de son parcours à la sortie de l’école, notamment du Festival Manifesto, où elle a pu y exposer deux séries qu’elle avait produites au cours de l’année, de la Résidence 1+2, ainsi que d’une exposition de 6 semaines d’une nouvelle série photo aux Abattoirs.  Un joli palmarès qui l’a rapidement décidée à se mettre à son compte en tant que photographe indépendante entre Toulouse et Paris sans jamais avoir arrêté ! Ses premiers pas en tant que photographe de mode commencent pour des marques comme Mutin, ou encore Kariban Brands, avec qui elle réalise des campagnes de e-commerce et des lookbooks depuis 2016. On retrouve aujourd’hui parmi ses clients, la marque Augustinus Bader ou encore Finsbury Shoes, Cabaia, etc...  Alice a également expliqué son intention de travailler en lien avec un agent pour diversifier son activité et pouvoir se concentrer essentiellement sur la dimension artistique de son travail, et a rappelé aux spectateurs, l’importance d’être présent et actif sur des réseaux sociaux comme Instagram pour mettre en valeur son identité artistique en tant que photographe.  La photographie de mode, entre commande et édito La troisième partie de cette conférence a été consacrée à la photographie de mode, et s’est divisée en deux parties. Une première partie sur la commande photographique des marques et la deuxième sur les projets plus artistiques avec la photographie éditoriale. Comme l’a rappelé la photographe, l’objectif d’une séance photo éditoriale est de mettre en avant un produit, et de raconter l’histoire de la marque. Ce travail éditorial lui permet de montrer qui elle est vraiment, même si elle met une part d’elle dans la photo de commande, elle ne peut pas le faire autant qu’elle le fait sur de l’édito (comme appelé dans le milieu de la mode), qui lui permet de se faire plaisir en équipe et de faire des images qui vont servir à démarcher par la suite.  Enfin, Alice a présenté en avant-première son dernier projet d’auteure. La conférence a été ponctuée de nombreuses questions/réponses avec le public. Elle a en effet organisé son intervention comme un temps d’échange avec les personnes présentes, qui ont été ravies d’avoir une photographe professionnelle pour répondre à des questions très pointues notamment sur comment se faire connaître, comment démarcher des clients, comment facturer, l’estimation de la valeur du travail, des conseils plus techniques, etc... Alice a rappelé tout au long de la conférence l’importance de produire des photos à l’école et dans son travail mais aussi et surtout, de continuer à produire en dehors pour se construire une identité visuelle et artistique qui permet de se démarquer de la concurrence. L’ETPA est ravie d’organiser ces rencontres entre nos anciens et le grand public qui est lui aussi ressorti ravi de cet échange.  Pour retrouver le travail d'Alice : Site internet d'Alice LévêqueLa prochaine rencontre est prévue avec Arno Brignon le 27 mars 2024 à 16h.  ©Thomas Manhes /ETPA© Thomas Manhes / ETPA© Thomas Manhes / ETPA© Thomas Manhes / ETPA

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[EVENEMENT] L'ETPA accueille Alice Lévêque, Grand Prix Photo ETPA 2015, pour une conférence inédite.

01 février 2024

Nous sommes fier d'annoncer la conférence exclusive d'Alice Lévêque, lauréate du Grand Prix Photo en 2015, le mardi 13 février 2024 à 17h à l'ETPA. Depuis son parcours exceptionnel au sein de notre établissement, Alice a tracé une trajectoire remarquable oscillant entre photographe-auteur et photographe de mode.Au-delà des podiums, Alice a exposé ses œuvres dans des lieux prestigieux et participé à des résidences artistiques, démontrant une grande polyvalence artistique. Sa démarche artistique unique navigue entre un travail d'auteur dédié à l'exposition et une photographie de mode orientée vers ses réalisations professionnelles, fusionnant ainsi deux univers qui lui permettent ainsi d'explorer sa créativité.L'accident photographique devient son point d'ancrage, où l'impossible devient possible. Adepte du flou artistique et des techniques hybrides, Alice repousse les limites, explorant les formes, recherchant les matières et mélangeant les couleurs. Ses images sont des constructions imaginaires, résultat d'une exploration où elle scanne, assemble et superpose, capturant l'essence même de ce qui l'entoure.Rejoignez-nous pour cette conférence exceptionnelle où Alice Lévêque partagera son parcours, sa vision artistique, et comment elle parvient à faire cohabiter harmonieusement deux univers apparemment distincts.Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de la photographie.Informations pratiques :Date : Mardi 13 février 2024Lieu : Amphithéâtre de l'ETPA - 50 route de Narbonne - 31320 AUZEVILLE-TOLOSANEHeure : 17hPour vous inscrire, cliquer ici ! Quelques images du travail d'Alice Lévêque : Crédit photo : Alice Lévêque   

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[EVENEMENT] L’ETPA en piste pour les « 24 Heures du Mans » !

29 janvier 2024

L’ETPA invite le public le 8 février à deux événements gratuits et ouvert au public, organisés au sein de son campus toulousain. Un ancien étudiant de l’école, Antonin Vincent, photographe officiel des 24h du Mans, donnera une conférence autour de son métier et l’intégration au sein de la course automobile. Puis la projection du film des 24h du Mans, retour vers le centenaire, au sein du campus en présence du pilote reconnu : Eric Helary. Rencontres, débats et projections seront suivis d’un cocktail.Les 24 Heures du Mans : qu'est-ce que c'est ?La course des 24 Heures du Mans a été fondée par L'automobile Club de l'Ouest (ACO) il y a plus de 100 ans en 1923  ! C'est l'une des compétitions automobiles les plus prestigieuses et emblématiques au monde.La course automobile mythique se déroule chaque année en France sur le circuit de la Sarthe d'une longueur de 13,626 km, en France, cet événement teste l'endurance des pilotes et des mécaniques, la vitesse et l'ingéniosité des écuries et des coureurs.Pendant 24 heures chrono, une moyenne de 340 tours et 4500 kilomètres, les équipes s'affrontent jour et nuit dans une lutte d'endurance et de stratégie sur un circuit mélangeant lignes droites à grande vitesse et virages serrés. Cette course légendaire incarne l'esprit de compétition, l'innovation et le dépassement de soi, captivant les amateurs de sport automobile à travers le monde. Pour la date anniversaire des 100 ans d'existence de cette course, l'événement a accueilli plus 325 000 spectateurs et plus de 110 millions de téléspectateurs sur les 2 jours !L’ETPA et les 24H du Mans, une relation de confianceC’est la rencontre de deux univers de passionnés : celui de la photographie et celui de la course automobile. Deux mondes qui se mettent au service l’un de l’autre et qui ont pour point commun, la passion du métier.Pour la 2e  année consécutive, l’ACO (Automobile du Club de l’Ouest) a choisi le campus créatif toulousain pour diffuser l’édition du film officiel du centenaire des 24H du Mans. Les deux n’étant pas étrangers puisqu’un ancien étudiant de l’ETPA a été recruté comme l’un des photographes officiels de l’événement reconnu dans la sphère des sports mécaniques. En effet, Antonin Vincent, a intégré le milieu très prisé de la course automobile et fait partie désormais des photographes officiels de la prestigieuse 24h course.Jeudi 8 février, le photographe reviendra dans la ville rose à la rencontre du public et des étudiants de l’école pour donner une conférence autour de son expérience ; il parlera des techniques utilisées pour la photographie automobile et nous ouvrira les coulisses de son métier sur la course. Antonin Vincent a été diplômé du BTS Photographie en 2016. Il a gagné l'award de "La plus belle image de l'année" en 2020 au Festival Automobile International.Crédit : Antonin Vincent / ACOCrédit : Antonin Vincent / ACOCrédit : Antonin Vincent / ACOLe deuxième temps fort sera la projection du nouveau film « Les 24h du Mans 2023 » au sein du campus en compagnie du pilote de grande renommée : Eric Hélary, vainqueur de la fameuse course en 1993.Le pilote échangera avec le public en fin de projection.Passionné de sports mécaniques, amateurs de photographie ou simplement curieux sont les bienvenus !Pour conclure cette soirée riche en rencontres, un cocktail sera organisé au sein du Créatif ESMA / ETPA, 50 route de Narbonne en amont de la projection.Au programme-          De 17h à 18h : conférence d'Antonin Vincent, ancien étudiant de l’ETPA, photographe officiel des « 24H du Mans »-          De 18h à 19h45 : projection du film des 24H retour vers le centenaire-          De 19h45 à 20h : échanges suivis d’un cocktail jusqu’à 21h30INSCRIPTION OBLIGATOIRE ICI

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[LES GRANDS TEMOINS DE LA PHOTOGRAPHIE] - Intervention du photographe Richard Pak à l'ETPA

26 janvier 2024

Aujourd'hui, vendredi 26 janvier 2024, nous recevions Richard Pak, auteur pluridisciplinaire. Il était le 47ème invitée du cycle "Les Grands témoins de la photographie" mise en place depuis 2008 à l'ETPA.Son oeuvre protéiforme et en constante évolution refuse obstinément la catégorisation. Photographie documentaire, recherches plastiques, convocation du récit ou de la vidéo : Richard Pak affirme sa liberté d’écriture et nous entraîne rarement là où on l’attend. Richard Pak est atteint d’une forme avancée « d’islomanie » (terme inventé par Lawrence Durell) et déroule depuis quelques années des recherches artistique sur l’insularité. Le premier chapitre de ce cycle (Les îles du désir) nous emmène à Tristan da Cunha, en plein Atlantique sud (série La Firme, 2016-2017). Le deuxième opus, L’archipel du troisième sexe, s’intéresse aux Mahu et RaeRae de Polynésie qui transgressent la frontière biologique des sexes depuis des siècles. L’archipel du troisième sexe a été réalisé dans le cadre de la Grande Commande Photographique du ministère de la Culture, pilotée par la BnF.L'île naufragéeEn 2021, la série « L’île naufragée » est lauréate de la première édition du Prix Photographie & Sciences et a aussi reçu le soutien du Cnap (Soutien  à la photographie documentaire contemporaine, 2020) et de La Fondation des Artistes (Aide à la production d’oeuvres d’art, 2020). Nauru, en Océanie, est passé en moins de vingt ans du pays le plus riche à l’un des plus pauvres au monde. L’histoire de la plus petite république du globe ressemble à s’y méprendre à une fiction littéraire dans laquelle folie des grandeurs et cupidité auraient transformé une île paradisiaque en un désastre écologique, économique et social. Le Prix Photographie & Sciences a permis à Richard Pak d’approfondir, avec l’aide de scientifiques toulousains, un procédé chimique expérimental qu’il avait mis au point, consistant à soumettre les négatifs photographiques à une solution d’acide phosphorique. À l’image de l’île, ces originaux ainsi « sacrifiés » dans le phosphate en ressortent irrémédiablement transformés et appauvris. Le rendu esthétique nous emporte vers la (science) fiction ou la fable mythologique. Les personnages de L’île naufragée, des princes et des princesses, des haltérophiles et des reines de beautés, sont accompagnés par un ballet de balayeuses qui peinent à chasser la poussière de phosphate de la surface de l’île. Des carcasses de voitures rouillées et des stations service abandonnées défilent en boucle tout au long de l’unique route circulaire du pays, comme les icônes oxydées d’une société court-termiste."La nécessité de voir vivre pour exister"Michel Poivert, historien de la photographe présente ainsi l’oeuvre de Richard Pak : « Organisée en séries ou en épisodes, l’œuvre de Richard Pak se bâtit de façon empirique, entendons sans dogme ni programme, sans systématisme non plus. Force est toutefois de constater, comme chez tout artiste, que le corps de l’œuvre est structuré autour de grandes notions et de recherches formelles adaptées. Il s’est ainsi imposé, de façon plus ou moins intuitive, une “manière” propre à Richard Pak. Pas d’effet, mais des rapports de corps à corps, l’oubli de sa présence pour la révélation de l’existence de l’autre. C’est l’idée même de photographie qui est travaillée sans qu’il ne soit question d’une cohérence stylistique de façade et encore moins d’un processus invariant qui vaut caution esthétique. Ici il faut être réaliste, là symbolique, ailleurs métaphorique, que l’approche soit expérimentale et plastique, classique et documentaire, sociologique et fictionnelle, Richard Pak affirme sa liberté d’écriture. Car ce qui se joue est souterrain, au plus profond de ce qui travaille sa représentation du monde : le sentiment océanique, la modernité tardive, la puissance des affects, l’incarnation par l’image. La nécessité de voir vivre pour exister. »Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions individuelles en Europe. Il a publié deux monographies aux éditions Filigranes et en prépare une troisième avec les éditions Atelier EXB. Ses photographies font partie de collections publiques et privées dont celles de celles de la BnF et de la Collection Neuflize OBC.Pour en savoir plus : www.richard-pak.com©Richard Pak

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Anaïs ONDET, expose sa série "Poétique de la terre" à partir du 20 janvier à l'ETPA

19 janvier 2024

Nous avons le plaisir d'exposer dans nos locaux la série "Poétique de la Terre" d'Anaïs Ondet, lauréate de la Résidence 1+2 Hors les murs #7 à partir du 20 janvier 2024.Cette série est le fruit de deux mois de résidence à Castelnau d’Estrétefons où Anaïs a pu se  documenter et témoigner de cette ruralité encore présente en allant à la rencontre des différentes protagonistes tout en arpentant le territoire à la recherche d’une topographie sensible des paysages ruraux.Ancien village devenu une petite ville au nord de l’agglomération toulousaine, Castelnau d’Estrétefonds vit depuis une trentaine d’années des mutations profondes qui bouleversent inexorablement son identité. À mis chemin entre cité-dortoir et pôle logistique majeur, Castelnau d’Estrétefonds conserve néanmoins des marqueurs d’une ruralité ancestrale avec notamment un terroir d’une richesse agricole indéniable.« Je suis allée à la rencontre de celles et ceux qui prennent soin dela terre, des végétaux et des animaux. Je suis partie retrouver cetteruralité cachée entre les nouveaux lotissements et les quartiersindustriels. C’était très beau à voir, comme une oasis au milieu dela ville en mutation. Il s’agit avant tout de rencontres humaines,d’échanges avec des personnes passionnées. Sans retenue, ellesm’ont prise par la main et m’ont ouvert les portes de leur univers.Ce qui m’a touchée, c’était l’amour et la douceur pour les plantes etles animaux. Je me suis alors attachée à leurs gestes, à la poétiquede la main au travail, au contact de la terre. J’ai cherché la grâcedans ces endroits où l’on a les pieds dans la boue. Sans vouloirdonner une vision romantique de la ruralité, j’ai pointé mon objectifsur les signifiants et les à-côtés. » Diplômée de l’ETPA  à Toulouse et Prix Spécial du Jury ETPA en 2018, les travaux personnels d'Anaïs portent sur l’environnement et sur le rapport image-mémoire. À travers ses séries, elle explore les notions de perte et de mémoire. Plus récemment, elle se concentre sur les questions écologiques revendiquant un regard militant associé à sa pratique artistique.Le dispositif "1+2 Hors les murs"Le dispositif « 1+2 Hors les murs » est un dispositif de résidences photographique à l’échelle d’un territoire bien défini (une commune, une vallée,..). Il fait parti de la Résidence 1+2, festival de résidences de création, crée à l'initiative de Philippe Guionie, enseignant à l'ETPA, associant la photographie et les sciences, ancré à Toulouse et en Occitanie. En associant la photographie et les sciences, la Résidence 1+2 produit, valorise et promeut une photographie d’auteur en liens étroits avec un patrimoine scientifique exceptionnel sur les territoires. Pour en savoir plus

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[ALUMNI] Vernissage de l'exposition "Us" d'Arno Brignon à la Galerie du Château d'Eau de Toulouse

18 janvier 2024

Nous avons le plaisir d'annoncer l'exposition intitulée "Us" d'Arno Brignon, ancien étudiant à l'ETPA, à la Galerie du Château d'eau à Toulouse, du 25 janvier au 14 avril 2024.Arno Brignon, photographe confirmé, qui a été Grand Prix du jury en 2010 et a rejoint l'agence Signatures, Maison de photographes en 2013.L'exposition actuelle, "Us", est une nouvelle étape dans le parcours artistique d'Arno Brignon. Elle est le fruit de voyages aux Etats-Unis, entre 2018 et 2022, où Arno a mené un road trip dans les douze villes éponymes des capitales historiques Européennes. Amsterdam, Copenhagen, Berlin, Lisbon, London, Dublin, Brussels, Luxemburg, Rome, Athens, Paris, Madrid.De ce road-trip, il retiendra 60 photographies couleurs et noir et blanc argentiques sur films périmés pour réaliser l’exposition, qu’il décrit lui-même ainsi « Un voyage à poursuivre, commencé en 2018, dans les 12 villes, éponymes des capitales historiques Européennes, situées au coeur de l’Amérique. Un road trip symbolique pour parler de cette société au parfum post-démocratique, à ce moment précis où populisme et technocratie semblent s’affronter un peu partout en Occident, dans un duel où le peuple ne se retrouve plus. Regarder ce pays, né des colons venus d’Europe qui en ont chassé les autochtones, c’est nous regarder aussi, tant nos liens sont forts, et tant nos états sont unis pour le pire et le meilleur.  Dans cette route il y a forcement un peu d’une obédience à Robert Frank, Jack London, ou Wim Wenders, mais au delà de l’initiatique il y a une volonté de raconter ce pays avec le prisme des réminiscences de mon histoire personnelle »Vernissage de l'exposition mercredi 24 janvier de 18h00 à 20h30, en présence de l'artiste.Pour en savoir plus  

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[ALUMNI]Un ancien étudiant de l'ETPA, Cédric Martigny, remporte le Prix International GLAZ Séoul 2024

12 janvier 2024

L'école ETPA est fière d'annoncer que l'un de ses anciens étudiants, Cédric Martigny, s'est distingué en remportant le prestigieux Prix International GLAZ Séoul 2024. dans le cadre du GLAZ Festival _ Rencontres Internationales de la Photographie. Ce prix est remporté dans le cadre de la journée des lectures de portfolio qui était proposée lors du week-end inaugural du festival, le 17 novembre dernier. À ce titre, le travail de Cédric Martigny sera exposé à Séoul en avril prochain à la galerie H-art Bridge à l’occasion du Korea International Photography Festival.Cédric Martigny, né en 1974, la même année que la création de l’école, comme un signe qu'il était prédestiné pour débuter ses études supérieures par la photographie à l'ETPA. Cédric a ensuite obtenu un DNSEP à l'école des Beaux-Arts de Lorient, marquant le début d'un parcours artistique ponctué de divers prix, bourses et festivals reconnus dans le monde de la photographie.Depuis 2000, Cédric Martigny collabore avec l'agence Opale et répond à des commandes dans toute la Bretagne et à Paris. Sa carrière prolifique comprend des contributions régulières à des titres de presse prestigieux en France et à l'étranger, tels que l'Express, le Monde, Le Nouvel Observateur, Der Spiegel, le New York Times, etc…Le portfolio de Cédric Martigny regorge de séries photographiques primées. "Le Foyer," récompensé par le prix Roger Pic de la photographie en 2007 et édité chez Poursuites éditions, ainsi que la série "Route Nationale 7," lauréate de la bourse de la quinzaine photographique nantaise en 2007, attestent de son talent et de sa capacité à capturer l'essence de la réalité.Le travail de Cédric en tant que portraitiste a été exposé dans de nombreux festivals renommés tels que les Rencontres d'Arles, le festival de photojournalisme de Perpignan, les Photaumnales de Beauvais, ou encore Manifesto à Toulouse. Ses œuvres ont également trouvé leur place dans des centres d'arts prestigieux, dont l'Artothèque de Vitré, l'Aparté à Iffendic ou encore à l'Institut français de Barcelone.Depuis une décennie, Cédric Martigny se consacre à documenter les mutations du monde du travail, abordant des questions sociales cruciales. Ses projets sur les personnes sans-abris, les travailleurs sociaux, et le milieu associatif témoignent de son engagement envers la photographie documentaire et plasticienne, explorant la réalité d'un territoire et la manière dont l'individu l'influence et le transforme.Félicitations, Cédric Martigny, pour cette réalisation exceptionnelle qui inspire la nouvelle génération d'artistes de l'ETPA.

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[LES GRANDS TEMOINS DE LA PHOTOGRAPHIE] Rencontre avec Orianne Ciantar Olive

22 décembre 2023

Ce vendredi 22 décembre, l'ETPA a eu l'honneur d'accueillir Orianne Ciantar Olive, une photographe au parcours singulier et à la démarche artistique résolument multi-dimensionnelle. Initié en 2008 par Philippe Guionie, enseignant en Cultures et sémiologie de l’image, le cycle annuel « Les grands témoins de la photographie » permet à nos étudiants de découvrir différentes approches photographiques tout au long de l'année.Un parcours cosmopolite et engagéNée à Marseille d'une mère Maltaise et d'un père franco-suisse, le parcours d'Orianne est imprégné par une vie nomade, ponctuée de déménagements et de voyages traversant divers continents. Cette diversité d'expériences a façonné sa vision du monde, influençant profondément sa démarche artistique.Sa formation, alliant un master en Cinématographie et des diplômes universitaires en criminologie et en journalisme, offre un éclairage pluridisciplinaire à son travail photographique. Ses premiers pas dans le monde de la photographie se font à Damas, en Syrie, où elle expose lors du festival international de la photographie d’Alep en 2004, avant de se lancer en tant que photographe indépendante de presse et journaliste.Pendant plus d'une décennie, Orianne a couvert l'actualité internationale, allant du Japon aux États-Unis, de la France au Proche-Orient, capturant des moments significatifs et partageant des histoires à travers son objectif. Cependant, son cheminement l'a conduite à se consacrer pleinement à une approche plus personnelle de son art, mêlant documentaire, recherches et expérimentations de formes.L'aventure artistique d'Orianne ne se limite pas à la création photographique. Elle a co-fondé Lose Control, une structure dédiée à la photographie, et Stuck In Here, une plateforme diffusant des photographies et des témoignages de jeunes coincés en situation de guerre. Ces initiatives explorent le décentrement du regard et la réflexion profonde sur l'image de conflit.Une de ses réalisations les plus marquantes, l'installation connectée et immersive intitulée « À coeur », présentée lors du festival Hors Pistes au Centre Georges Pompidou à Paris en janvier et février 2023, témoigne de son engagement à repousser les limites de l'art photographique. Cette création offre une expérience sensorielle inédite, invitant le public à plonger au cœur de ses réflexions.Une approche transdiciplinaireLa démarche artistique d'Orianne Ciantar Olive est une exploration constante, nourrie par la transdisciplinarité. Elle jongle avec les frontières entre réalité et interprétation, entre mémoires inventées et récits universels. Son approche artistique oscille entre le noir & blanc et des couleurs surréalistes, entre le carnet de bord et une approche plastique, offrant ainsi une richesse créative et une quête sans fin de sens et d'esthétique.Cette rencontre est un moment extrêmement riche pour nos étudiants, leur offrant un éclairage précieux sur le processus créatif d'une artiste qui cherche à comprendre à travers son art le recommencement perpétuel des évènements.Nous remercions Orianne pour ce beau moment de partage.Pour en savoir plus : https://orianneciantarolive.format.com/Visuel©Orianne Ciantar Olive, les ruines circulaires.

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[ALUMNI] Maëva Benaiche crée Premier Exemplaire Magazine

14 décembre 2023

Maëva Benaiche, lauréate du Grand Prix Photo 2021, a crée une plateforme unique pour mettre en avant les jeunes photographes : Premier Exemplaire Magazine.Le concept est simple mais percutant : chaque mois, un numéro thématique met en avant le travail de dix photographes émergents. Ce magazine, exclusivement digital et accessible gratuitement, offre une opportunité unique de découvrir des séries inédites, témoignant de la diversité et de la créativité de la jeune photographie contemporaine.La démarche de Premier Exemplaire Magazine va bien au-delà d'une simple vitrine pour les jeunes talents. En donnant à ces photographes un espace où leurs œuvres peuvent être vues, partagées et appréciées, le magazine espère crée une opportunité précieuse pour déclencher des rencontres, des collaborations et des opportunités professionnelles.Premier Exemplaire Magazine, un magazine digital pour mettre en lumière la jeune photographie.La genèse de ce magazine découle de l'expérience personnelle de Maëva et de son désir de briser les barrières qui entravent la progression des jeunes talents. En effet, ces artistes prometteurs se retrouvent régulièrement en concurrence directe avec des photographes déjà établis, rendant parfois difficile la reconnaissance de leur travail.C'est dans cette optique que Premier Exemplaire Magazine voit le jour. Ce projet ambitieux a pour vocation première de donner une voix aux jeunes photographes, de mettre en lumière leurs séries, et de leur offrir une plateforme pour exposer leur talent.Pour accéder au magazine, il suffit de faire une demande par e-mail à premierexemplairemag@hotmail.com.  

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