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Léa Bousqué,


Commencée lors de son cursus à l'ETPA, la série "Lumen" de Léa lui vaut d'être sélectionnée parmi les 10 finalistes du « World Report Award » catégorie Spot Light Award en septembre 2017 lors du festival della fotografia etica (Italie).

Cette série lui permet également d'être publiée dans le magazine Causette du mois de décembre 2017 comme Portfolio. Léa mentionne l'importance du réseau ETPA et l'aide de certaines personnes comme Pierre Barbot, responsable du pôle photographie, qui a été d'un grand soutien via son encouragement sur la préparation de son book et des échanges avec la presse.

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"Lumen", la vie au couvent par Léa Bousqué

29 janvier 2018

Quelle est ta formation ?  En 2013 j’obtiens un bac en sciences et technologies du design et des arts appliqués à Anglet. J’intègre ensuite l’ETPA en classe de praticien photographe pour deux ans puis la 3ème année d’approfondissement avec Pierre Barbot, responsable du pôle photo, d’où je sors diplômée en 2016. Quel est ton parcours depuis l’ETPA ? Depuis ma sortie de l’école, je vis et travaille à Toulouse à mon compte en tant que photographe artiste auteur. D’une part pour des commandes (entreprise/événementiel/architecture..). Et d’autre part sur mes projets personnels, comme la série « Lumen » que j’ai terminé 1 an après ma sortie d’école. La série a été sélectionnée parmi les 10 finalistes du « World Report Award catégorie Spot Light Award en septembre 2017 » lors du festival della fotografia etica (Italie). Puis publié en tant que portfolio dans le magazine Causette en décembre 2017.  Comment as tu été publiée dans le magazine Causette ?Depuis la fin du projet « Lumen », je voulais tenter d’être publiée en presse, j’ai donc préparé un book avec mes images puis envoyé des mails afin de me présenter à quatre rédactions de quatre magazines différents dont Causette. La responsable photo du magazine Causette m’a répondu qu’elle souhaitait me rencontrer à la rédaction lors de mon passage sur Paris quelques jours plus tard. Après l’entretien, le magazine a décidé de me publier et nous avons travaillé sur la maquette avant la sortie en kiosque du magazine le mois suivant.  Parallèlement, certaines personnes de mon réseau m’ont effectivement aidé en m’indiquant comment rentrer en contact avec la presse puis Pierre Barbot m’a ensuite aidé et encouragé sur la préparation de mon book et des mails que j’ai envoyé.  Pourquoi avoir choisi le sujet des religieuses ? quelle était ton intention ? Le sujet des religieuses c’est un peu imposé à moi comme une évidence lorsque ma grand-mère ma parlé des nones qui venaient de s’installer près de chez elle. N’étant pas croyante, je ne comprenais absolument pas comment on pouvait encore faire le choix de vie qu’est celui d’une religieuse. Mon intention première a donc été d’aller à leur rencontre afin de comprendre comment elles avaient atterri dans un couvent, pourquoi avoir choisi ce rythme de vie dans une société qui se détache de plus en plus de ses antécédents catholiques. C’est un travail que tu as commencé lors de ton cursus à l’école, peux-tu nous en dire plus sur la génèse du projet ?   En fait c’est un travail que j’ai débuté en seconde année, nous devions rendre un dossier comportant huit sujets photographiques dont un reportage. C’est dans ce cadre-là que j’ai commencé la série « Lumen ». En troisième année je ne voulais plus continuer mon travail avec les religieuses j’avais envie de nouveauté. C’est Pierre Barbot qui m’a remis sur cette voie après m’avoir laissée patauger plusieurs semaines sur d’autres projets. Nous avons abordé le sujet d’une autre manière, après avoir vu ce qu’était la vie au couvent je me suis intéressée au parcours des six jeunes femmes de la communauté et me suis centrés sur une en particulier dont le parcours m’avait touchée car il était aux antipodes de ce que je pouvais imaginer.   Quels seraient les conseils que tu donnerais aux étudiants actuels ? L’école permet d’aborder des tas de sujets et de tester beaucoup de choses afin d’essayer de trouver ce qui plaît à chacun. Il faut saisir tout ce qu’il y a à apprendre auprès des intervenants et des enseignants. Je pense aussi qu’il est très important de profiter d’être à l’école pour se donner à fond dans ses projets afin de commencer à créer un book qui est la seule chose qui nous représente lors de notre arrivée dans le milieu du travail.  Quels sont tes projets ? J’ai plusieurs projets en tête pour la prochaine année, mais le principal est de partir en Afrique afin de démarrer une nouvelle série sur la jeunesse des pays défavorisés. C’est un projet qui me tient à coeur et que j’espère pouvoir réaliser d’ici à la fin 2018.

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